RJE | On ne se pique à la rose, que si d'épines, elle est pourvue | end

POUR COMMENCER;

Nom & Prénom : « Rebecca-June Constance Evans. Avec une identité pareille, je puis vous assurer que passer inaperçue relève d'une volonté surhumaine. Je tiens mon nom de mon père, un moldu anglais, respectable dans la petite ville où nous habitons. Constance est le prénom de ma mère. Dire qu'elle appelle ça un honneur ou un cadeau ... c'est plutôt ... étrange. En plus, peu de gens arrivent à le dire correctement, quand ils le savent, car j'évite de le dévoiler devant trop de personnes. Prénom d'usage s'il vous plait : Rebecca-June. Pendant quatre mois, le front était calme. Les cinq derniers mois de la grossesse de ma mère, on se battait entre les partisans pour June, et ceux pour Rebecca, ceux pour Rebecca-June aussi. Pourquoi mon frère est intervenu franchement. Rebecca d'un côté, et June de l'autre, ça passe, mais mis ensemble ... dire que mes parents voulaient casser leur délire de prénoms composés avec moi ... manque de chance dès la naissance il faut croire. Bref, je suis donc Rebecca-June Evans. »
Age & Année : « Hein? Mais non, j'ai pas quatorze ans, ni quinze ans! J'en ai dix-sept! C'est pas compliqué pourtant! Pourquoi tout le monde me trouve t-il plus jeune que je ne le suis? J'ai bel et bien dix-sept ans, et je suis en septième année, pas d'erreur là dessus, alors cessez de me prendre pour une gamine top jeune pour vous suivre dans vos folies. »
Nationalité : « Franco-Irlando-Aglaise. Ce sont mes origines. Mais je suis britannique dans l'âme. Ma mère est Franco-Irlandaise, d'où son penchant démesuré pour les prénoms douteux. Mon père est anglais, pur et dur. Il en est très fier comparé à certaines personnes. »
Nature du sang : « Enfant de moldus et fière de l'être également. Des sorciers dans ma famille, pas que je sache, où alors ce sont tous des Carcmol. Je suis l'unique sorcière de ma famille. Mes frères ne sont pas passés par ici, et mes sœurs n'y passeront jamais. »
Orientation sexuelle : « Hétérosexuelle. Rien que de penser que deux femmes ... brr, ça me donne la chair de poule. J'suis assez tolérante pourtant. Tant qu'elles ne viennent pas m'embobiner dans leur délire, je m'en moque complètement. »
Maison Souhaitée : Celle que vous voulez, juste une demande : pas Serdaigle. Poufsouffle, j'aimerai bien =D
Baguette Magique : « Je me souviendrai toujours du jour où j'ai eu ma baguette, peu de temps avant ma première rentrée. Ce fut un moment ... magique on peut le dire. Le marchand, en face de moi, ne m'importait que peu. J'en ai essayé plein : des longues, des courtes, de très jolies et de plus laides ... finalement, c'est une faite en bois de cerisier qui me choisit. Elle fait une vingtaine de centimètres. Mes frères se sont amusés à dire que comparé aux autres sorciers, j'avais une version de poche. Je leur en collerait moi, des versions de poche. Le marchand m'a dit qu'elle contenait une écaille de dragon, et aussi que si elle était souple et facile à manier, elle n'en restait pas moins désobéissante. Et malheureusement pour moi ... il n'avait pas tord. »
Patronus : « Nous demandons à l'assemblée de ne pas rire. ... ... Mon patronus prend la forme d'une marmotte. Allez savoir pourquoi, moi qui suis une véritable pile électrique. On dit que c'est parce que quand je me couche, je suis infernale à réveiller le lendemain matin. Vous y croyez vous? Moi j'ai du mal. »
Epouvantard : « Mon épouvantard ... non! Si je le dis vous allez encore rire. Surtout que pour une sorcière, ça la fout mal. Bien ... vous promettez de ne rien dire à personne alors hein? Il prend la forme d'un volatile, allant de la coccinelle jusqu'à l'aigle. Merlin que je préfère avoir un serpent dans mon lit plutôt qu'une de ces choses avec des ailes à moins de 2 mètres de moi. Mais j'vous en prie, ne dites rien à personne! »

POUR APPROFONDIR;

RP

albums de famille;

LOUIS-MAXENCE « Non, laisse moi bosser Rebecca. J'ai pas le temps, je dois préparer mon concours d'entrée à l'Université. »
REBECCA-JUNE « Tu m'avais promis Louis! Tu abuses! »
LOUIS-MAXENCE « Une autre fois, ou demande à Sarah ou Simon, ils ont peut-être plus de temps eux. »
REBECCA-JUNE « Sarah teléphone à James, elle en a pour au moins une heure, Simon est en train de jardiner avec papa, Laura est partie faire des courses avec Lilly et maman, et toi ... tu m'avais promis! »
LOUIS-MAXENCE « T'es une véritable chieuse quand tu t'y mets! Ce soir après le dîner, une fois que j'aurai fini ça, je te promet, parole d'honneur que je viendrai les regarder avec toi. »
REBECCA-JUNE « Merci Louis-Maxence, tu es bien généreux! »

Une grande maison en briques, au beau milieu d'un terrain de plusieurs hectares. Une forêt attenante au domaine, une rivière passant non loin. Un cadre véritablement idyllique pour élever des enfants, surtout quand on en a six. Quatre filles et deux garçons, voila à quoi se résume ma famille. Six pauvres membres demeurés, d'une famille encore plus cinglée. Personnellement, je me retrouve au milieu, côté cadets de la famille. Autrement dit, j'ai un petit frère, une petite sœur, un grand frère et deux grandes sœurs. C'est un peu la galère je dois dire. Pour accentuer le côté cinglé de la famille, nous avons tous des prénoms composés et qui, je vous le donne en mille, ne vont pas du tout ensemble. Nos parents avaient vraiment des goûts douteux à ce sujet.

Ils ont commencé par mon frère, Louis-Maxence. Il va avoir vingt-deux ans dans les prochains mois. Il est sans aucun doutes le plus sage de nous, et le plus responsable. Il en faut bien un. On a pas de chance, c'est tombé sur l'aîné. S'il est gentil, c'est pas grâce à lui que l'une de mes sœur et moi-même avons appris toutes nos farces. Son rôle de grand frère, il ne l'a rempli qu'a 50%. Est née après lui Sarah-Eve, ou Miss-Monde comme nous aimons la surnommer dans la famille. Quand nous entrons dans sa chambre, nous ne savons pas sous quel vêtement ou sous quel flacon de parfum nous devons regarder pour la retrouver. En ce moment, elle s'est entiché d'un certain James ... au moins, le temps qu'elle est avec lui, elle nous fout la paix. Elle vient de prendre vingt ans. Après elle est née mon inséparable sœur des quatre cents coups : Laura-Jeanne. Elle et moi, nous nous ressemblons beaucoup au niveau caractère. Seule différence, elle fait bien ses dix-huit ans, comparé à moi qui n'en fais que quatorze-quinze, malgré mes dix-sept dont je suis fière. Je suis donc la quatrième de cette famille. En mini-Sarah, je vous le donne en mille aussi, Lilly-Charlyn est elle, âgée de quinze ans. Du haut de ses onze ans pour clôturer le tout, mon dernier frère, Simon-Charly, est un mini Louis-Maxence. Comme vous pouvez le voir, nos parents ont donc des goûts douteux. mais bon, nous ne sommes pas malheureux, et c'est ce qui compte.

Bref, mon délire, ma passion, mon envie du moment tourne autour de la famille. Bien que Lilly et Sarah soient deux petites pestes dans l'âme, je les aime quand même vous savez. J'avais souvent sous le bras un énorme livre qui comprenait tous nos souvenirs. Se sentant photographes à leurs heures perdues, nos parents nous ont mitraillés de photos, encore aujourd'hui, et toutes sont réunies dans les dix-sept album de la famille. Dix-sept albums, rendez-vous compte. Quand on fait quelque chose dans la famille, c'est jamais à moitié. Je me suis rendue, après avoir eu la parole de mon frère, dans le salon où se trouvait la bibliothèque. J'ai reposé l'album n°1 qui concernait plus nos parents que nous. Au hasard, bien je connaisse les moindres photo par cœur, je me suis jetée sur le n°7. Installée confortablement sur l'un des fauteuils, j'ai ouvert l'album en plein milieu, histoire de me remémorer des souvenirs.

when i was a child, i was ... me;

CONSTANCE « Rebecca et Laura, si vous n'êtes pas dans le salon dans les 10 secondes qui suivent! J'envoie votre père vous chercher! »

Quelque part, dans le placard à balais, sous l'escalier.

LAURA-JEANNE « Tu dis rien 'Becca, faut pas dire à maman d'accord. »
REBECCA-JUNE « Oui mais on y va Laura, j'veux pas me faire gronder par papa, s'il te plait. »

Ma sœur et mois nous nous sommes levées pour nous rendre dans le salon. Nous savions que nous n'étions pas dans les dix secondes données, mais ce n'était pas très grave. Main dans la main, solidaire, comme toujours. Dans les bras de notre mère, Simon-Charly, âgé d'une petite année nous regardait avec de grands yeux.

CONSTANCE « Laquelle de vous deux s'est amusée à barbouiller son frère de peinture mesdemoiselles? »

J'ai regardé ma sœur, qui me faisait signe de me taire. Heureusement qu'elle avait eu la présence d'esprit de nous laver les mains une fois le délit accompli.

REBECCA-JUNE « C'est pas à moi la peinture, c'est à Louis-Maxence! »
LAURA-JEANNE « Chut 'Becca! Faut rien dire! »

Elle me tira un peu sur le bras, signe que notre mère ne manqua pas de remarquer. Nous avons eu droit à quelques menaces, notamment celle de ne pas aller voir nos grand-parents, d'aller dormir chez son amie Jessica pour Laura, et d'aller à l'anniversaire de Matthew pour moi. Finalement, ce fut moins grave que ce qu'on pensait.

CONSTANCE « Chacune dans sa chambre, et ce soir, nous en reparlerons avec votre père. »

Notre mère est partie pour laver le visage de notre petit frère, alors que nous restions dans le milieu du salon, toute les deux, nos mains toujours jointes. Laura n'avait pas peur de nos parents. Mois j'avais juste pas peur de notre mère. Quand papa s'en mêlait, ce n'était jamais très glorieux pour mes petites fesses.

REBECCA-JUNE « Je t'avais dit qu'on allait se faire gronder par papa. »
LAURA-JEANNE « Mais non, maman dit ça pour nous faire peur. »
REBECCA-JUNE « Oui bah en attendant, si je vais pas à l'anniversaire de Matthew, il sera plus mon copain à l'école. »
LAURA-JEANNE « C'est pas ton copain mais ton amoureux, alors il va comprendre. »
REBECCA-JUNE « Même, c'est pareil! »
LAURA-JEANNE « Bah moi je serai toi, je monterai dans ma chambre pour cacher mes peluches, parce que si maman elle les reprends, je veux pas que tu viennes dormir dans mon lit cette nuit parce que tu as peur! »

Les mots qui fâchent. Lors de notre dernière petite plaisanterie, ma mère m'avait retiré toutes mes peluches une nuit durant. Ce fut la nuit la plus horrible de toute ma vie. Je suis allée dormir avec Laura, tant le noir et les volatiles du dehors me faisaient peur. Visiblement, j'avais un peu trop bougé la nuit. Enfin bref, la peur me prit peu a peu, j'ai lâché la main de ma sœur pour me jeter dans ma chambre afin de cacher toutes mes peluches. Ma sœur me taquinait sûrement, mais il fallait mieux prévenir que guérir.

you're extraordinary 'Becca;

J'ai changé d'album. Le 13 était pas mal aussi. En fait, c'était surtout parce que c'était le dernier où on me voyait assez régulièrement. Vous devez savoir que je suis née au beau milieu de l'été, aux alentours du 13 Juillet en fait. Comme chaque année, on fêtait mon anniversaire avec toute ma bande de copains dans la piscine et compagnie que mes parents avaient fait construire. Cette année, c'était la dernière année ou nous nous verrons en plus, parce que nous partions tous dans différents collèges. Mon meilleur ami Matthew et moi allions être séparés. Pas pour toujours, je l'espérais, mais il partait chez sa tante, qui vivait près d'un prestigieux collège en Écosse. Moi j'allais au plus proche de chez moi, comme Louis, Sarah et Laura. Donc je profitai à fond de mes derniers instants avec mon voisin, ami et amoureux. Oui parce que Matthew était aussi mon amoureux secret, on en a tous un à onze ans. Nous étions ensemble depuis la petite école, jusqu'à aujourd'hui. De 13h30 à 18h00, tous mes amis étaient là, c'était le pied franchement.

Entre les bonbons, les jeux, les cadeaux (j'avais encore été gâtée cette année, un truc de fous), le temps est passé très vite. Le soir, nous recevions la famille et les plus proches amis. En plus, ce soir, Tante Mathilda devait nous présenter son nouveau fiancé. Comme si ça allait être le dernier franchement. bref, mes amis repartis, je n'étais plus vraiment présentable. Ma mère est venue dans ma chambre, histoire de m'aider à me changer et pour me recoiffer.

Elleonor L. Raven a écrit:: Désolée si j'ai pas le droit de poster ici, mais je ne peux m'empêcher de souhaiter la bienvenue à ma Lily =D <3

{Ce message pourra être supprimé si tu le désires pour avoir tes posts les uns derrière les autres, il suffira de nous le demander =)}

CONSTANCE « Pourquoi tu ne mets pas la jolie robe que ta grand-mère t'a offert chérie? »

J'ai regardé ma mère comme si elle était folle.

REBECCA-JUNE « C'est une robe maman! J'aime pas les robes. Et en plus elle est rose. Je peux mettre le pantalon de Louis? »
CONSTANCE « Rebecca, je t'ai dit que ce pantalon, ce n'était pas pour les fêtes, mais pour aller jouer dehors, il en est hors de question. Essaye d'être une petite fille de temps en temps chérie. Tu ne veux pas mettre une jupe non plus? La bleue, tu l'aimes bien la bleue non? »
REBECCA-JUNE « Non, elle est trop petite en plus. Je l'ai donnée à Lilly. »

Ma mère semblait presque désespérée avec moi. J'aimais être jolie, c'est vrai, mais on peut très bien être jolie dans un pantalon non? Et je ne jurai que par ça, c'était bien plus confortable. Ma mère capitula. Elle me laissa mettre un jean avec un top plus féminin qu'un T-shirt, mais seulement pour lui faire plaisir. Elle partit quelques minutes, pour aller chercher une brosse et quelques élastiques.

REBECCA-JUNE « Non, Maman, j'aime pas quand tu me coiffes ... on dirait une fille après. »

Ah oui, si j'avais les cheveux longs et qu'il était hors de question qu'on me les coupe, c'était juste pour les démêler, jamais pour les attacher. Ça faisait trop fille après. J'étais la seule de mes frères et sœurs à avoir pris le brun-chocolat des cheveux de ma mère. Tous les autres étaient noir ébène, comme papa. Maman disait toujours que mes cheveux étaient un véritable bonheur, on pouvait en faire ce qu'on voulait. Enfin, je n'eus pas le choix. Ma mère usa de sa force physique pour me faire asseoir afin de me coiffer convenablement comme elle disait.

CONSTANCE « J'aime bien quand tu es coiffée comme ça, ça met tes jolis yeux en valeur. Tu n'aimes pas. »
REBECCA-JUNE « Mais j'aime pas les cheveux attachés maman! »
CONSTANCE « Tu es bien plus jolie comme ça que les cheveux détachés chérie. Tu ne veux quand même pas que Sarah soit plus jolie que toi à ton anniversaire quand même! »

La, ma mère avait touché juste. Sarah était toujours la petite miss parfaite. mais aujourd'hui, c'était mon anniversaire, et c'était à moi d'être parfaite. J'ai lancé un regard à ma mère, de mes yeux bruns, un regard qui voulait tout dire.

REBECCA-JUNE « Elle est propre, la robe de mamie? »
CONSTANCE « Je vais te la chercher! »

Ma mère avait l'air ravie, moi, j'étais prête à n'importe quoi pour voler la vedette à Sarah, même jusqu'à mettre une robe rose. Quand je suis descendue, telle une princesse, ma famille était là, et contente de me voir habillée en fille pour une fois. Du haut des marches, je voyais mes parents a part, discutant d'une feuille de papier jaunie que mon père avait dans les mains. Par dessus le brouhaha j'ai cru entendre hibou, école, et sorcière. Puis ma mère a dit demain. Laura m'a rejoint, et j'ai oublié. Pas pour longtemps car lendemain, quatorze juillet, j'ai appris que j'étais différente : j'étais une sorcière.

happily ever after ... but without us;

Dix-sept ans. J'avais dix-sept ans le jour du remariage de ma tante Mathilda. Qui aurait cru qu'elle resterait plus de quelques mois avec son fiancé et presque futur mari. Elle nous avait dit de en pas nous en faire pour nos tenues, le jour de son mariage qui aurait donc lieu en Août, de cette année 2009. Au moment où ces mot on passé ses lèvres, j'ai eu peur, très peur, et j'avais raison. en entrant dans ma chambre, j'ai ouvert un paquet qui reposait sur mon lit pour y découvrir avec horreur une robe blanche, ornée de fleurs roses, violettes et bleues. Quel goût déplorable.

REBECCA-JUNE « AHHHHHHHHH!!!!!!! »

Mon cri raisonnna dans toute la maison. Mes soeurs furent les premières à arriver.

LAURA-JEANNE « Qu'est ce qu'il se passe Rebecca! Pourquoi tu hurles comme ça! » me répondait ma sœur depuis les escaliers avant d'entrer dans ma chambre, Sarah-Eve et Lilly-Charlyn sur ses talons. « Oh non! » reprit elle en voyant la gravité de la chose. Même Lilly et Sarah ont pâlit.

Chacune a couru dans sa chambre pour ressortir avec la même robe que la mienne.

SARAH-EVE « Quartier général, et tout de suite! »

Nous sommes partie vers la chambre de Louis-Maxence qui avait découvert avec effroi également, le costume que lui et Simon-Charly devait porter. Un qui allait merveilleusement bien avec nos robes. En voyant nos têtes, puis, en nous regardant nous même tour à tour, nous avions compris. Habituellement, les six enfants Evans se disputent souvent et ne sont jamais d'accord sur rien. Cette année, et aujourd'hui, nous étions ligués contre une personne : notre tante!

LOUIS-MAXENCE « Il faut qu'on fasse quelque chose. On peut pas y aller comme ça, ça sera horrible! »
LILLY-CHARLYN « On boycotte le mariage. J'y vais pas si je porte ce truc affreux. »
SARAH-EVE « Je suis d'accord avec Lilly »
SIMON-CHARLY « On peut pas faire ça, c'est quand même notre tante; imaginez la tête des parents en plus. »
LOUIS-MAXENCE « Il a raison, faut trouver un autre moyen. »
REBECCA-JUNE « Mais on va pas rester sans rien fière non d'une chouette! »
LAURA-JEANNE « Rebecca, tu peux utiliser ta magie en dehors de l'école? »

Regard entendu, sourires, puis rires. Nous venions avoir tous la même idée. J'allais être au cœur de l'action, quel bonheur. Ce mariage allait être inoubliable. J'avais dix-sept ans révolus, et donc, j'étais majeur en vue de code de la sorcellerie. J'avais donc le droit d'utiliser ma baguette.

Chacun dans notre chambre, nous nous sommes préparées. Il fallait croire que les robes avaient été faites sur mesure puisqu'elles nous allaient toutes très bien. Mes frères et sœurs sont ensuite venues me rejoindre. Je nous ai fait, d'un coup de baguette la même coiffure, avant de m'attaquer aux robes.

LOUIS-MAXENCE « N'en fais pas trop Rebecca! » me prévint Louis Maxence avant de me laisser faire.

Déjà pour commencer, adieux les petites fleurs sur les robes, chemises et cravates. Ensuite, j'ai changé les vêtements de Louis, Laura et Lilly en un noir profond, alors que ceux de Sarah, Simon et moi resteraient blanc. Nous n'étions pas tous pareil, ce qui était fantastique, et ce mélange de couleur était bien plus harmonieux que l'ancien.

REBECCA-JUNE « Phase une terminée. Passons à la phase deux! »

Notre tante avait piqué une crise de nerf en voyant que les vêtement que nous portions n'étaient pas ceux qu'elle avait commandé. Première crise pour la mariée, ce n'était pas terminé? Notre père avait réussi à la calmer un tant soit peu en disant que nous étions quand même parfait ainsi. Pauvre tante Mathilda.
Quelques minutes plus tard, dans l'église, alors que l'orge raisonnait.

SARAH-EVE « Maintenant Rebecca! »

Cachée dans la manche de mon gilet, ma baguette attendait patiemment. Sortilège informulé en direction de l'orgue, deux ou trois fausses notes alors que ma tante marchait le long de l'allée fleurie. Bien sûr, pour ne pas que le musicien ne se fasse renvoyé, j'avais fait en sorte que seule ma tante entendent les fausses notes, ainsi que nous six. Et ça avait marché. Il se contentait de jouer, alors que raisonnait un son horrible pour nous. Finalement arrivée, après avoir lancé des regards au joueur de musique, nous avons rit sous cape. Simon-Charly me donna un coup de coude pour que je continue, alors que le prêtre commençait son sermon.

LILLY-CHARLYN « Une araignée dans son décolté! »
SARAH-EVE « Fais descendre une araignée dans son décolté! »
LAURA-JEANNE « Rebecca, fais descendre une araignée dans son décolté. »

Simon avait entendu, le regard joueur de Louis me donnait son approbation et mes sœurs avaient l'air ravie de l'idée de Lilly. Parfait donc. Alors que l'assemblée se levait, j'en ai profité pour agiter ma main d'un geste naturel. Une araignée apparut dans ses cheveux, et elle suivit son dessin, jusqu'à l'endroit prévu. Nouveaux rires sous cape et cris de notre tante Mathilda. Nous avons arrêté là pendant la cérémonie ... il ne fallait pas en faire de trop non plus.

Au dîner cette fois, quelques convives s'étaient éloignés pour rentrer chez eux. Nous, les frères et sœurs Evans étions autour de la même table. Facile donc, de se couvrir pendant que je lançais mes sortilèges.

SIMON-CHARLY « 'Becca! La musique! »

Mon oncle par alliance maintenant, et ma tante s'apprêtait à ouvrir le bal. Une valse? Trop démodé. Un petit sors dans les jambes du marié, puis changement de musique. c'est sur un rock endiablé que les mariés dansaient. Si grâce à mon sort, l'oncle savait ce qu'il faisait, je n'étais pas certaine que ma tante recommencerait de si tôt. Les invités semblaient ravis eux. Sarah et Louis se sont joins à la danse, Simon et Lilly aussi. Laura et moi en avons fait autant. Nous étions les demoiselles et les garçons d'honneur après tout.

D'autres petites plaisanteries furent faites lors de la soirée, ce qui nous fit bien rire. Enfin, il fallait aussi que je pense à faire mes bagages. Poudlard m'attendait pour ma dernière année, et elle ne serait pas de tout repos je crois.

once upon a time ... pfff only in tales;

Je ne lâcherai pas en première mon grand, tu veux jouer à ça, j'vais pas perdre. Ton regard, tu peux le soutenir, moi je ferai pareil. C'est pas parce que tu fais 50 cm de plus que moi que j'ai peur, ni parce que je sais qu'il te suffit d'une main pour me soulever que je vais bouger. Quoi! T'a jamais vu quelqu'un sourire ou quoi?

REBECCA-JUNE « Quoi! T'a jamais vu quelqu'un siffler en sautillant? C'est signe de bonne humeur tu devrais essayer de temps en temps! »

Quel crétin ce mec franchement. Il me désespère. Ils doivent pas sourire énormément dans sa salle commune à voir son regard dépité, désespéré et son visage vierge de toute émotion (pitié exclue qu'il avait à mon égard). Une fois qu'il détourna son regard et qu'il quitta le couloir dans lequel nous étions j'ai repris. J'passais pour une folle? oui et alors? Le naturel, y'a que ça de vrai, j'avais envie de sautiller, et bien je sautillais. J'étais pas un bon exemple pour les plus jeune? Je leur demandai pas de me suivre non plus hein! Y'en a d'autre que moi en septième année. La en plus, j'étais impatiente. J'allais retrouver Berlioz, ma petite sœur sorcière de cœur. Nous avions un an de différence, mais c'est pas ça qui nous empêchait de nous entendre. Je la trouvait si mignonne. Et puis, je l'enviais ... elle avait la chance de faire son âge, elle.

Chantant ma comptine moldue, sautillant toujours comme une enfant, il ne me manquait que la sucette et les couettes pour passer pour une môme d'une dizaine d'années. Génial quand on approche plus des vingt.

SERDAIGLE « Ah Rebecca! Tu tombes bien, tu sais pour le devoir de ... »
REBECCA-JUNE « Nan pas tout de suite! Écoute, en plus je suis désolée, je sais pas ce qui lui a pris à ce prof de nous mettre ensemble. Je viendrai t'aider hein! Tu n'as qu'a couper le boulot en deux, et je ferai ma partie, mais la j'ai pas le temps! »
SERDAIGLE « Je voulais seulement dire que ... »
REBECCA-JUNE « J'ai pas le temps, tu sais bien, j'suis débordée tous les après-midi! Ce soir après le dîner d'accord! ... T'es un amour! »

Elle n'a pas eu le temps de répondre que j'étais déjà partie. Bien entendu, je sais bien qu'il faut que je bosse, surtout que pour moi c'est une chance. Mais bosser par un temps pareil? ... Hors de question. De toutes manières, depuis qu'avec les copains on a laissé une bombabouse par accident dans la bibliothèque, on a pas le droit d'y entrer avant la fin du mois. Et puis entre la poussière des grimoires, et les rayons du soleil dans le sourire de Berlioz ... le choix était vite fait.

SERPENTARD « Hey Evans, tu ne serai pas tombée sur Will par hasard? »
REBECCA-JUNE « T'es fou, j'fais attention où je mets les pieds! »
SERPENTARD « Très drôle. Tu peux arrêter de gesticuler? »
REBECCA-JUNE « Non, j'suis pressée là, j'ai pas le temps de chercher des rats! A plus! »

Pourquoi les gens ne sont pas dehors, comme la majorité? C'est casse-pieds. Prochaine à droite, puis deuxième à gauche. Bah! Elle devait pas être là B. J'ai du me tromper! Et dire que j'ai laissé mon message dans le dortoir. Bon, demi-tour, et toujours avec le sourire s'il vous plait.

POUFSOUFFLE « Salut Beckie! »
REBECCA-JUNE « Salut! Heu ... j't'ai pas déjà dit de pas m'appeler comme ça? »
POUFSOUFFLE « Ah si, pardon! »
REBECCA-JUNE « Pas grave. Tu auras quelques minutes ce soir, faut que je te demande un service. »
POUFSOUFFLE « Et tu veux quoi encore? »
REBECCA-JUNE « Deux ou trois bouquins pour mon devoir de Métamorphose. »
POUFSOUFFLE « Tu peux pas les emprunter tou ... ah non c'est vrai. Bah tu me donneras ton sujet, je verrai ce que je peux faire pour toi. »
REBECCA-JUNE « Merci, t'es un amour! Tu n'as pas vu Berlioz? »
POUFSOUFFLE « Elle allait vers le parc je crois »

Une accolade, un baiser sur la joue, comme on le fait avec les gens qu'on aime, et j'ai dévallé trois étage entre des 'Bonjour', 'Ca va' et 'A plus'. J'ai croisé mon meilleur ami, au détour d'un couloir, qui m'attrapa au vol alors que je ne l'avais pas vu.

MATTHEW « Ou tu cours comme ça encore? »
REBECCA-JUNE « Ahh! Tu m'as fais peur idiot. Je vais retrouver Berli. Mais je me suis trompée de lieu de rendez-vous! Tu sais bien, j'ai pas de tête. Tu me lâche maintenant? Faudrait que j'arrive à l'heure. »
MATTHEW « Depuis quand tu t'inquiètes de savoir si tu es à l'heure ou pas? »
REBECCA-JUNE « Bah, c'est Berlioz ... »
MATTHEW « Ahh, donc avec Berlioz, tu ne dois pas ête en retard, mais avec moi, tu te permet une heure et demi c'est ça? Pas mal la ponctualité Miss Evans. »
REBECCA-JUNE « J'avais une retenue, j'y peux rien, tu sais bien que j'aurai tout fait pour être à peu près à l'heure sinon! »
MATTHEW « Mouais ... Tu penses à moi ce soir hein? »
REBECCA-JUNE « Juré ... 20h00 c'est ça? »
MATTHEW « 19h00 Becca! »
REBECCA-JUNE « Ahh pardon ... allez lâche moi, j'y serai! Et m'appelle pas Becca! J'aime pas! »

Un autre bisou (ça fait rien que le vingtième de la journée), et je me suis faufilée pour courir vers le parc. Va vraiment falloir que je me force à aimer moins de monde ... je serai jamais à l'heure sinon!

..: THE END :..

POUR FINIR;

Avatar: Jessica Stroup
Pseudo : J'en ai plusieurs, notamment Lily et FullMoon.
Age : Je vais avoir 20 ans dans quelques jours ... merlin, ça ne me rajeunit pas tout ça >>
Comment avez vous connu le forum ? Par mes propres moyens, un Top-Site je crois. Mais j'y connais trois personnes : Elleanor, Oreste et Alcéanna. Enfin, c'est pas grâce à eux que j'suis là +BAF+.
Comment le trouvez vous ? Magnifique. Je suis sous le charme d'un pareil travail fourni. Toutes mes félicitations.
Code :Ok by Craig

Nombre de messages : 16 Age : 114 Date d'inscription : 14/03/2009

Une fiche agréable à lire, j'ai souris plus d'une fois et je dois bien avouer qu'il faut du courage pour m'arracher un petit rictus. Ah si tous les gens étaient comme toi.

Hum, une jeune fille qui possède une famille unie et qui aime la fraternité. Prête à rigoler, qui à une joie de vie notoire et un sourire dévastateur. Elle n'a pas peur des autres et aime tout le monde. Peut-être un peu par naïveté qui sait. En tout cas je ne vois qu'une seule maison qui puisse accueillir autant de bonne humeur et de loyauté :

« POUFSOUFFLE »

Poudlard est à toi maintenant =)
N'oublie pas la fiche de lien et de RP. Si tu veux poser ta candidature pour le Quidditch n'hésite pas.
Et va faire un toure sur la ChatBox, c'est le moyen le plus rapide pour se rapprocher des autres membres.
Amuse toi bien parmis nous en floodant & RPgeant =)