Immortal Missing
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

 

 Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. » 100.00 %

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Alcéanna de Pommery
S L Y T H E R I N

Alcéanna de Pommery


Nombre de messages : 11
Age : 32
Date d'inscription : 20/03/2009

- Wizard -
- P a t r o n us -: Un lion
- A n n é e -: Septième.
- L i n k s -: Oreste de Pommery ; Berlioz Walker ; Rebecca-June Evans.

Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Empty
MessageSujet: Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. » 100.00 %   Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % EmptyVen 20 Mar - 1:33

Alcéanna Juliet de Pommery

« Si la perfection n’était pas chimérique, elle n’aurait pas autant de succès. »
__Napoléon Bonaparte.



Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Alceannadepommeryhg9



Sans cesse à mes côtés s'agite le Démon;
II nage autour de moi comme un air impalpable;
Je l'avale et le sens qui brûle mon poumon
Et l'emplit d'un désir éternel et coupable.

II me conduit ainsi, loin du regard de Dieu,
Haletant et brisé de fatigue, au milieu
Des plaines de l'Ennui, profondes et désertes,

Et jette dans mes yeux pleins de confusion
Des vêtements souillés, des blessures ouvertes,
Et l'appareil sanglant de la Destruction !


Destruction - C. Baudelaire.




Dernière édition par Alcéanna de Pommery le Jeu 26 Mar - 2:12, édité 4 fois
Revenir en haut Aller en bas
Alcéanna de Pommery
S L Y T H E R I N

Alcéanna de Pommery


Nombre de messages : 11
Age : 32
Date d'inscription : 20/03/2009

- Wizard -
- P a t r o n us -: Un lion
- A n n é e -: Septième.
- L i n k s -: Oreste de Pommery ; Berlioz Walker ; Rebecca-June Evans.

Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Empty
MessageSujet: Re: Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. » 100.00 %   Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % EmptyVen 20 Mar - 2:07

.Pour commencer ;;


    Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % 25kn2u9© Julie









      Nom & Prénom : « Mon nom de famille ? De Pommery. Je sais, vous vous demandez sûrement pour quelle raison une de Pommery n'étudie pas en France, comme tous les membres de cette prestigieuse famille. C'est une longue histoire. En réalité, je suis plus une Butler - nom de jeune fille de ma défunte mère - qu'une des leurs. Mais bien sûr, aucun papier ne tient compte de ce détail, si ce n'est la nationalité irlandaise dont j'ai hérité de ma maternelle. Alors je suis juste une de Pommery aux yeux de tous.
      Quant à mon prénom...Alcéanna. Je n’ai jamais su où ma mère a été trouvé ce truc aussi original. Ce prénom vient sûrement de mon père, que sais-je. Dans tous les cas, beaucoup d'élèves m'appellent Anna. Vient ensuite Juliet, comme dans la pièce de Shakespeare. Celle qui m'a mise au monde était une incorrigible romantique, elle m'aurait appelée Yseult, Elisabeth Bennet, Catherine Earnshaw, Rose Dewitt Bukater ou Scarlett O'Hara, cela aurait été la même chose pour elle.
      »


      Age & Année : « Je suis âgée de dix sept fraîches années. Par conséquent, j'entre en dernière année à Poudlard. »


      Nationalité : « Je suis née lors d'une nuit où les flocons de neige sont tombés pour la dernière fois en cette année 1991. Une froide nuit de décembre, le 19 précisément, un cadeau prématuré pour ma mère. Une promesse d'avenir, un nouvel espoir. De nouvelles contraintes aussi. Irlandaise, je ne connais que ce pays, ma mère ayant vécu à Dublin durant toute sa misérable vie. Elle est née là-bas, a grandi là bas, et a donné naissance à son unique fille là-bas. Je suis donc née à Dublin, dans une clinique moldue. Aujourd'hui, je vis encore là. Dans un orphelinat moldu appelé Ste Judith cette fois. On pourrait donc croire que je suis une irlandaise à part entière. C'est faux. J'ai du sang français de part mon géniteur, un aristocrate de ce si beau pays qu'est la France. »


      Nature du sang : « de Pommery, un nom d'aristocrates au sang pur. Butler, un nom irlandais moldu à souhait. Bravo, quel sens de la déduction Sherlock : cela fait bel et bien de moi une sang mêlée. Même si personne ne le sait. Oui, je leur fait croire que je suis une sang pur...après tout, la famille de Pommery s'associe systématiquement à aristocratie sorcière, alors moi même en tant que fille de sorciers, c'est un mensonge très facile à avaler. »

      Orientation sexuelle : « C'est une excellente question à laquelle j'avoue ne détenir aucune réponse. Je n'ai jamais été une fille qui courrait après la gente masculine pour le simple plaisir de flirter. Je ne séduis que lorsque je désire obtenir quelque chose, mes petites manipulations pouvant donc être destinées autant à un garçon qu'à une fille. Cependant, je pense être hétérosexuelle. Enfin pour le moment, les hommes étant tellement stupides.»


      Maison Souhaitée : « Pour tout vous avouer, je ne pensais pas que le Choixpeau allait réussir à me répartir. J'avais cette angoisse qu'il refusât de m'accepter, et que je dûs retourner là bas, à l'orphelinat, parmi tous ces moldus si cruels. Je me souviens très bien, à l'époque, d'avoir essayé de lister mon caractère. Or, je n'étais qu'une gamine, alors forcément mes traits se limitaient à être une battante, une fille déterminée, solitaire, farouche. Avec des étoiles dans les yeux, et une envie de montrer de quoi j'étais capable dans ce nouveau monde qui s'offrait à moi. Je voulais faire mes preuves, et à vrai dire je ne savais pas encore quelle maison m'aurait convenue. Poufsouffle semblait s'éliminer d'office car l'amitié et la loyauté, je ne connaissais pas encore, même si j'éprouvais un grand respect pour le blason d'Helga vu à quel point ses disciples semblaient tenir à la notion de Justice. Gryffondor était une maison davantage possible, du fait de n'avoir jamais ressenti l'envie de tout abandonner malgré tous les malheurs que j'avais connu durant mon enfance. Serdaigle, aussi. J'étais intelligente, et avais déjà une certaine maturité qui me détachait des sorciers de onze ans, cette mélancolie qu'ont seulement certains adultes atteints par une sagesse précoce. J'étais un esprit adulte dans un corps de gamine. La dernière maison ; en l'occurrence Serpentard ; m'était tout aussi tentante du fait de mon irrésistible envie de faire mes preuves. A l'époque, j'avais déjà cette lueur dans les yeux, cette flamme de l'ambition qui ne faisait que grandir jour après jour. Cependant, à peine quelques minutes avant ma répartition, j'avais supplié de ne pas y être envoyée. Oreste de Pommery venait d'y entrer quelques secondes avant, et il était horrible d'imaginer une seule seconde la possibilité de cohabiter avec un être tel que lui. Pitié, tout sauf Serpentard, me souvenais-je avoir pensé.

      Aujourd'hui, cependant, je peux affirmer que j'ai bien changé. Mon tempérament s'est affirmé. De part ma mélancolie exacerbée toujours présente quoique intérieure, et mon apparence de fille bien sympathique, Gryffondor serait un choix plus ou moins judicieux, si je mettais à nouveau le Choixpeau sur ma tête s'entend. J'ai toujours cette détermination des féroces lions. La flemmardise et le sang froid. Mais l'absence de préjugés et la sociabilité d'un jaune et noir aussi, moi qui était si solitaire auparavant. La maturité, l'intelligence d'un aigle. Et le charisme mélancolique d'une fille aux allures ensorcelantes, sans aucun doute.

      Cependant, ne nous arrêtons point à l'apparence que je dégage. A part mon esprit à l'âge de 11 ans, oubliez tout ce que vous avez pu apprendre de mon tempérament d'adolescente de dix sept ans. Il ne s'agit là que d'un leurre, ou du moins le côté de ma personnalité la moins dominante. En effet, vous avez là un spécimen rare atteint par la mégalomanie et l'hypocrisie. Depuis ma première année, j'ai rapidement appris à m'adapter aux situations, et aux caractères des autres pour leur plaire. Je me façonne selon eux, créant ainsi de multiples Alcéanna. Je leur mens, je manipule pour obtenir ce que je souhaite, à savoir la reconnaissance et l'admiration. Si vous interrogez un élève - qu'importe sa maison - il vous répondra dans 90% des cas, que je suis une personne inestimable. Adorable et innocente pour certains, réfléchie et ouverte d'esprit pour d'autres, ou même pour les Serpentard : moqueuse et ayant des idées très arrêtées sur le pureté du sang ( Ce qui est faux évidemment, puisque je suis moi même une sang mêlée).
      Soyons honnête, la véritable de Pommery donne la nausée. Dégoûtante, affreuse, presque monstrueuse. Un personnage qu'on devrait éviter afin de se préserver. Un personnage qu'on exècre; et pour certains; envers lequel on éprouve une certaine pitié. En bon salopard que je suis, j'ai eu la décence de dissimuler cette personnalité repoussante par une séduisante Alcéanna. Une de Pommery faussement idéaliste qui vous charme en un clin d'oeil. Attirante de par mon caractère si honnête, compréhensive, si sociable, si amusante, et cetera....une trompeuse comme on en fait plus de nos jours. Avez vous dit Serpentard ? Je le crois bien, malheureusement. Pourtant, je n'étais aucunement ainsi avant mes onze ans. A présent, la question qui se pose indéniablement est de savoir si le Choixpeau a pris en compte la personne que j'étais à onze ans, ou celle que j'allais devenir plus tard. M'a-t-il vue en victime de la vie, ou en future dominante ? Il suffit de regarder ma maison actuelle pour répondre à cette question.»


      Baguette Magique : « La baguette d'un sorcier est propre à chacun. Par conséquent, j'ai toujours pensé que j'obtiendrais une baguette rare – arrogance d'une gamine de onze ans oblige. A ma onzième année sur terre, qu'elle ne fut donc pas ma déception lorsque le bout de bois magique se révéla assez commun. En bois de prunellier, symbole de la force dans l'adversité. Contenant un cheveu de vélane, et mesurant environ 33.75 cm, une baguette plutôt incommodante : où voulez-vous mettre un bout de bois aussi géant ? Derrière l'oreille ? Aussi drôle serait-ce de voir tous ceux qui s'approchent de moi avec un œil crevé pour s'être trop avancé de la baguette, je hais mon catalyseur de magie. Mais, en même temps, qui a un jour réussit à me satisfaire ? »

      Patronus : « Je m'étais préparée à avoir un renard en tant que Patronus. Après tout, c'était un animal parfait pour me symboliser. Ruse, malice, mensonge et flatterie. Néanmoins, cela s'est avéré être un animal beaucoup plus imposant. Le roi de la savane, la représentation même de la force, de la détermination, du courage. le symbole de Godric Gryffondor : Un félin, enfin un lion pour être plus précise. Une énième contradiction dans mon caractère, je suis probablement l'un des pires cauchemars du Choixpeau, je sais.»


      Epouvantard : « Mon épouvantard ? Eh bien, il refléterait ma phobie. L’échec. Lente et insidieuse crainte qui m’enrage et me torture chaque nuit. Rien n’y personne ne peut me détourner de mon ascension. C’est insupportable. Intolérable. Alors je dirais que ma plus grande peur est d’échouer dans ce que j’entreprends. Dans mes désirs, mes devoirs, mes projets futurs, mes conquêtes, mes défis.
      Une autre crainte ? Celle d’être ignorée je pense. J’ai passé les onze premières années de ma vie à l’être, simple objet invisible dans un décor glauque. Sans oublier mon géniteur qui semble m'avoir littéralement rayée de sa vie au vu de ces seize dernières années passées sans aucun signe de lui. Je ne veux plus jamais revivre ça. Alors je dirais que d'être laissée indifférente est quelque chose qui me perturbe aussi énormément, et qui m’entraîne dans des chemins sinueux et incontrôlables. Cependant, je ne sais pas sous quelle forme ces deux craintes se caractériseraient. Peut-être une représentation misérable de moi-même, encore plus misérable que ne l’était Meredith lors de ses dernières années. Sans aucun but dans la vie, abandonnée par tous, et vivant plus modestement que jamais dans un studio délabré. Je veux marquer les esprits, marquer l'histoire de la Magie afin qu'on ne m'oublie pas comme semble l'avoir fait mon géniteur. Alcéanna n'existe peut être pas pour lui, mais pour les autres, Alcéanna sera synonyme de réussite, je n'abandonnerai jamais. »






    « Un homme n'est pas malheureux parce qu'il a de l'ambition,
    Mais parce qu'il en est dévoré. »


Dernière édition par Alcéanna de Pommery le Jeu 26 Mar - 0:13, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Alcéanna de Pommery
S L Y T H E R I N

Alcéanna de Pommery


Nombre de messages : 11
Age : 32
Date d'inscription : 20/03/2009

- Wizard -
- P a t r o n us -: Un lion
- A n n é e -: Septième.
- L i n k s -: Oreste de Pommery ; Berlioz Walker ; Rebecca-June Evans.

Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Empty
MessageSujet: Re: Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. » 100.00 %   Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % EmptyDim 22 Mar - 17:11

.Pour approfondir ;;
•• Prologue ;; le début d'une misérable existence.


    « Ici-bas, la douleur à la douleur s'enchaîne ;
    le jour succède au jour, et la peine à la peine. »




    M. -« Je vais mourir. »

    Mourir. Disparaître. Partir. Crever.

    Un sanglot brusque et court. Une respiration haletante due à la peur de ne plus le revoir, Meredith Butler assistait à sa propre descente aux enfers. Elle s'était toujours attendue à ce qu'il parte. Mais – mon Dieu ! - pas aussi tôt, pas seulement trente et un jour après la naissance de leur fille.

    M. -« Je vais mourir sans toi ! » Répéta-t-elle avec davantage de conviction et de désespoir, au fur et à mesure que la douleur s'insinuait insidieusement en elle, tel un poison mortel.

    Lui, était simplement debout face à elle. Les bras ballants, ne sachant quoi faire.

    TRAITRE. -« Tu ne comprends pas Merry....ils m'ont menacés. Ils veulent tout me prendre si...si je ne reviens pas en France...ils me veulent me renier ! »
    M. -« Au diable ta famille, Archibald ! Tu en as une ici de famille. Je suis là, notre fille est là ! »

    Silence.

    TRAITRE. -« Je...je peux pas. » Murmura-t-il les yeux hagards, évitant soigneusement le regard de la jeune femme.

    La femme qu'il aimait et sa progéniture contre l'argent, le prestige, la noblesse qu'il avait toujours eu grâce à ses parents. Troquer une vie luxueuse et parfaite contre une vie misérable quoique accompagné de sa moldue et de sa fille. Pour certains, le dilemme aurait vite été résolu. Pour Archibald, cet être si cupide et peureux, le choix était ardu.

    TRAITRE. -« Ils m'ont ordonné de n'avoir plus aucun contact avec vous...»

    Ses paroles agirent comme de l'acide sur le coeur de la jeune femme, qui ne fit que se fendre davantage. Elle secoua frénétiquement la tête, se refusant à cette fatalité. Désespérée, impuissante.

    M. -« Non...arrête ça immédiatement...» Le supplia-t-elle.
    TRAITRE. -« Je...»
    M. -« Non, non ne dis pas ça....je t'en prie ! »

    M. n'avait plus la force de prononcer un seul mot. Leur regard se croisèrent, le chocolat de l'une et l'émeraude de l'autre s'ancrèrent, et la souffrance fut à son summum.

    M. -« Je...m'en vais, Merry.»


    Non. Non. Non !

    Les sanglots silencieux redoublèrent, tandis que la vue du jeune homme se brouillait. Les larmes, une à une, glissèrent douloureusement le long de ses joues. Dublin allait devenir Vérone. Une Vérone dépourvue de Roméo, mais ayant tout de même une Juliette meurtrie, et amère. Le conte de fée se terminait, il s'agissait là du dernier acte et de la toute dernière scène. Leur amour ressemblait à ces tragédies grecques. Meredith était la version moderne de Phèdre, amoureuse d'un Hyppolite qui se devrait d'être indifférent à présent. Elle deviendrait une Hermione désespérée par un amour non réciproque avec Pyrrhus. Pénélope attendant, seule, un Ulysse qui ne reviendrait jamais. Elle serait un pantin plongé dans un coma conscient, engourdi pendant des années interminables où la notion du temps ne lui signifierait plus rien. Le néant.

    Elle le vit s'éloigner vers la porte sans un mot, à tout jamais. Les pleurs de leur enfant dans la pièce attenante furent un coup de poignard en plein coeur. Ses jambes se dérobèrent sous ses pieds. Mains et genoux à terre retenant son corps si frêle de sombrer, elle entendit la porte d'entrée se fermer.
    L'Ange fut englouti dans les ténèbres.
    Elle allait mourir. Elle était déjà morte de l'intérieur.





      « Famille. Groupe uni par le sang. Groupe formé d'un père, d'une mère, et d'enfants.
      Cette définition a toujours été le problème majeur de mon existence, et aujourd'hui ; après maintes efforts inutiles; je sais que je n'aurais jamais ce que vous appelez 'famille'. Je n'en ai pas. Pas de père et mère unis pour le meilleur et pour le pire, pas de frères et soeurs heureux qui se chamaillent autour de moi. Rien.
      Celle qui m'a mise au monde s'appelait Meredith Butler, et d'après les dires de certains, c'était une jeune fille réservée, une fragile romantique éperdue qui rêvait du prince charmant dans sa petite banlieue résidentielle de Dublin, où elle avait été élevée par des parents médecins si conservateurs qu'elle dut se résoudre à couper tout lien avec eux dès lors où elle rencontra celui qui allait changer le cours de sa vie, et celui qui allait déterminer la mienne : Archibald de Pommery, mon géniteur. Son soit disant prince charmant équipé d'un Nimbus 2000 à la place de son cheval blanc, et d'une baguette magique en guise d'épée. Fils d'une famille extrêmement prestigieuse en France. Ces français, aristocrates au sang pur depuis des générations, dont chaque membre fait partie de l'élite magique, avait conduit indirectement leur fils dans les bras d'une moldue. Ils l'avaient envoyé à Dublin pour régler des affaires de succession, il me semble.

      La suite de leur histoire ? Je ne la connais guère. Comment avait-il pu rencontrer une moldue alors que leur univers était si antagoniste ? En est-il tombé amoureux dès le premier regard ? L'aimait-il encore ? Je n'aurais jamais les réponses à ces questions. Excepté, qu'ils s'aimèrent d'un amour qui défiait toute logique. Je suis née d'une passion interdite dont la fin fut violente, tout aussi violente que les romances brûlant d'un feu passionnel. Si intense que cet amour détruisit ma mère petit à petit. Ce n'était qu'une maladie incurable qui la tuait chaque jour passé sans son prince.

      Alors, ma seule conclusion est que l'Amour, ça craint. Les 'ils vécurent heureux à jamais', c'est du grand délire. Meredith y croyait corps et âme pourtant. Regardez où cela l'a menée. Elle pensait que Archibald allait abandonner une véritable fortune, allait renier sa noblesse, sa position sociale si avantageuse, sa vie en or pour elle, et l'enfant qu'elle portait ? Naïf espoir de filles crédules. Je suis née, mon père m’a reconnue me donnant le nom de famille réputé, et cet être si cupide a lâchement et volontairement disparu un mois plus tard. Un mois. Un mois de bonheur suprême avant que le début de la fin ne commence pour Meredith. Une véritable déchéance. Abandonnée par celui qu'elle aimait à en mourir, et les derniers Butler étant décédés peu de te temps avant ma naissance, il ne lui restait plus que moi. Nous étions les seuls membres d'une hypothétique famille. Aujourd'hui ? Je ne suis qu'une orpheline, le seul vestige de cette histoire tourmentée.
      »


Dernière édition par Alcéanna de Pommery le Jeu 26 Mar - 2:07, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Alcéanna de Pommery
S L Y T H E R I N

Alcéanna de Pommery


Nombre de messages : 11
Age : 32
Date d'inscription : 20/03/2009

- Wizard -
- P a t r o n us -: Un lion
- A n n é e -: Septième.
- L i n k s -: Oreste de Pommery ; Berlioz Walker ; Rebecca-June Evans.

Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Empty
MessageSujet: Re: Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. » 100.00 %   Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % EmptyDim 22 Mar - 20:18

•• 1991 - 1999 : Le Chaos.
Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Bellaicon5 Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Aa2pp3




« Maman s'il te plaît arrête de pleurer, je ne peux pas supporter ce bruit
Ta douleur est douloureuse et ça me déchire
J'entends des verres se briser tandis que je m'assois sur mon lit
J'ai dit à dieu que tu ne pensais pas dire ces vilaines choses que tu as dit.
»




    M. -« Vermine ! Bon à rien ! Salaud ! Et il disait qu'il m'aimait....et il n'aimait pas ci, et il allait par là....»

    Quand survient un malheur, il est tout à fait possible qu'il vous évite un malheur plus terrible encore. Et, quand vous commettez une erreur grave, elle peut vous être plus utile que la décision la mieux pesée. S'il avait été présent dans leur vie, peut-être leur quotidien aurait-il été pire. C'est ce que se persuadait la minuscule brunette, assise dans son lit. Elle n'avait que sept ans et demi et serrait son ours en peluche de toutes ses forces.

    Ce n'était qu'une gamine. Et pourtant, elle comprenait déjà la situation dans laquelle elle grandissait chaque jour. Elle comprenait parfaitement sa mère, celle qui ne faisait que hurler depuis une heure et quarante deux minutes maintenant. C'était devenu une habitude. La mère, Meredith, rentrait de son travail, et buvait. Un boulot minable qui lui permettait à peine de se nourrir elle et sa seule fille. Alors, au lieu de chercher quelque chose d'autres, elle se vautrait dans le canapé, et descendait des litres et des litres de boissons dont A. devinait aisément la provenance. Le patron du bar, Mike évidemment. Cet homme pervers et sans scrupule était le seul modèle masculin de A. Elle le connaissait bien ce Mike, sa mère demandait souvent à ce type si elle pouvait laisser A. dans les vestiaires du personnel en attendant de finir le boulot. Meredith n'avait pas assez d'argent pour avoir le luxe de se payer une nourrice. Alors A. était ballottée entre le bar où Mike avait la gentillesse de lui donner de temps à autre un jus de fruit, et Betsy une collègue toxico de sa mère, elle aussi employée chez Mike, qui gardait souvent la petite A. chez elle.


    M. -« Un SORCIER ! Lâche ! Égoïste !»


    Après avoir insulté Archibald, A. savait que Merry se mettrait à se lamenter sur leur amour interdit. Elle pleurait ensuite ses parents moldus. Et reviendrait sur son ancien amour, et sur le fait est qu'il était un véritable et stupide sorcier. A vrai dire, A. n'avait jamais cru sa mère lorsqu'elle commençait à divaguer sur la sorcellerie et toutes ces choses surnaturelles à propos de son père. A. n'avait jamais été une petite fille qui rêvait de trolls et de fées, encore moins de prince charmant, la vie qu'on lui avait imposé lui avait interdit toutes ces rêveries. Comment rêver d'un luxueux royaume où régnait paix et prospérité alors qu'elle vivait là, dans ce studio miteux dans un quartier tout aussi peu fréquentable si ce n'est pire. Prostitués à tous les coins de rue, bars où les alcooliques ne faisaient que défiler à longueur de temps, maisons closes. La pauvreté régnait ici, et non le bonheur. Alors comment croire à la magie ?

    M. -« Sale SORCIER ! Elle n'aurait pas du naître !»



    Qui y a-t-il de plus douloureux qu'une mère qui rejette son enfant ? Qui y a-t-il de pire lorsqu'elle reproche à l'enfant tous ses malheurs ? A fortiori à un enfant d'à peine huit ans. Oh, A. ne pleurait plus désormais, de moins en moins en réalité. La gamine était habituée au spectacle où elle était aux premières loges presque chaque soir, et même actrice la plupart du temps.

    Au départ, A. regardait sa mère confuse. Elle ne comprenait pas, mais voulait absolument aider. Malheureusement, la boisson était devenue quotidienne, alors A. se réfugiait dans sa petite chambre et attendait que cela se passe, impuissante. Parfois, elle voyait même sa mère ramener des hommes chez elles. Des hommes qui défilaient à une allure folle. A. se demandait parfois si les fins de mois de Meredith n'étaient pas arrondis de cette manière, par la vente de son corps. Cela n'aurait pas été surprenant venant d'elle.

    M. -« Pourquoi t'es parti comme ça ? Pourquoi tu m'a laissé avec un bébé sous les bras ? Pourquoi tu m'a laissée dans la misère ? Pourquoi ? Pourquoi? Pourquoi ? ....»


    Des gémissements. Des pleurs. Puis plus rien. Meredith avait fini par se calmer. Mais A. restait immobile. Elle ne bougeait aucun muscle, n'allait même pas vérifier si sa mère s'était endormie. Rien. Pourquoi ? Eh bien, il y avait plusieurs raisons, à commencer par le manque de courage. La petite fille n'avait pas la force d'aller affronter cette femme qui lui avait donnée la vie. Si elle le faisait, et que Merry n'était pas dans les bras de Morphée, alors cette dernière reprocherait mille et une chose à sa fille. Elle lui cracherait des paroles tranchantes et culpabilisantes pour une pauvre gamine, puis les larmes couleraient le long des joues d'A. Claires, lisses, et brûlantes. Qui lui rappelleraient inlassablement toutes les atrocités qu'elle avait pu entendre des lèvres de Merry. Qu'elle était une erreur de la nature, qu'elle était un monstre, que c'était de sa faute si l'Autre les avait lâchement abandonnées. Qu'elle n'était pas normale, et qu'elle ne le serait jamais.
    Si A. avait eu une mère qui la nourrissait et la loger, elle n'avait pas eu d'amour. L'amour maternelle qui devait la bercer depuis toute petite. Tout ce qu'elle reçu de la part de Meredith avait été des reproches, de la froideur, de l'amertume. Et le peu d'amour que A. avait reçu, venait des périodes de sobriété de Betsy, la collègue toxico' qui faisait office de baby sitter.
    Cette femme prénommée Besty était une jeune fille en réalité. Elle n'avait qu'une vingtaine d'années à tout casser. Et A. l'adorait. Elle l'aimait plus que sa propre mère pour dire vrai. Peut-être parce que cette moldue désenchantée lui chantait une berceuse avant de s'endormir ? Peut être parce que cette moldue désenchantée venait la voir presque chaque jour, malgré le travail éreintant que Mike lui donnait ? Comme cette soirée là par exemple. B. devait venir chez elles. Il était dix heures et quelques du soir, et malgré la fatigue, A. n'avait qu'une hâte : la revoir. C'était comme un port où elle pouvait s'amarrer, une bouée de sauvetage durant une tempête en pleine mer. Car Betsy irait sans doute calmer Merry aussi.


    A. entendit la porte d'entrée en bois grincer dans un bruit sourd. Betsy. La petite se précipita hors de son lit, lâchant brusquement son ourson, qui tomba lourdement au sol, abîmant davantage le seul œil branlant qu'il lui restait. A. se hissa sur ses talons pour tourner la poignée de sa porte de chambre, et l'entrouvrit légèrement, observant avec attention ce qu'il se passait dans la seule pièce qui faisait office de salle à manger, cuisine et salon.


    BETSY. -« Merry...» Souffla doucement la serveuse, en remettant une mèche de boucles blondes derrière l'oreille de son amie, qui était affalée sur le canapé miteux. Betsy se tourna ensuite vers A., comme si elle avait eu l'intuition d'être regardée. Elle se rapprocha de la petite brune et s'accroupit face à elle, la porte toujours entrouverte ne laissant apparaître que le magnifique visage angélique de l'enfant. Les deux filles se regardèrent longuement. Les minutes passèrent, peut être même les heures, A. n'aurait su le dire. Elles s'échangeaient des paroles muettes, leur regard ancrés l'un dans l'autre. Et doucement, A. finit par ouvrir entièrement la porte. Silence. Silence, puis un murmure. Une question bouleversante, si triste pour une fille au regard vert si innocent.


    ELLE. -« Maman ne m'aimera jamais, n'est-ce pas ?»

    Betsy ne répondit rien. Les yeux humides, elle se contenta de prendre la petite dans ses bras et de la serrer aussi fort qu'elle le pouvait. Comment réconforter alors qu'elle ne faisait que constater la vérité ? L'implacable, et douloureuse vérité.




      « Si j'avais le pouvoir d'oublier, j'oublierais.
      Toute mémoire humaine est chargée de chagrins et de troubles. »


Revenir en haut Aller en bas
Alcéanna de Pommery
S L Y T H E R I N

Alcéanna de Pommery


Nombre de messages : 11
Age : 32
Date d'inscription : 20/03/2009

- Wizard -
- P a t r o n us -: Un lion
- A n n é e -: Septième.
- L i n k s -: Oreste de Pommery ; Berlioz Walker ; Rebecca-June Evans.

Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Empty
MessageSujet: Re: Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. » 100.00 %   Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % EmptyDim 22 Mar - 21:15

•• 1999 - 2002 : Déchéance.
Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Bellaicon13 Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % 2decheanceqf0
©️ ale_skyz





« Le grand homme est comme l'aigle ;
plus il s'élève, moins il est visible,
et il est puni de sa grandeur par la solitude de l'âme.
»





    Elle n’était, et ne serait jamais aimée de personne. C’était clair maintenant. Clair comme de l’eau de roche. Betsy n’était même pas venue la voir, même pas durant ces trois années qu’elle avait passé ici, dans cet orphelinat. Elle avait dix ans, et personne ne l’aimait. Même pas les dames de la cantine. Ils disaient tous qu’elle était bizarre. A. ne comprenait pas ce mot. Que signifiait-il exactement ? Etait-il un synonyme de rejet et de mépris ? Car c’est ainsi que tout le monde se comportait en sa présence. Trois longues années. Trois longues et difficiles années depuis que Meredith était morte. On l’avait retrouvée allongée par terre dans ce pitoyable studio à l’Angle de la neuvième rue. A. était rentrée chez elle, avec Betsy. C’était ainsi qu’elle avait vu le cadavre de sa mère. Les deux filles avaient passé tout un après-midi au parc. Oh, A. était si excitée à l’idée de s’amuser avec la serveuse ! C’était si vivifiant. Elles avaient faits de la balançoire, avaient joué au pirate, A. avait même pu goûter à sa première glace. Un glace au caramel, et des morceaux de fruits rouges. Etrange puisque ce marchant de glace était le seul de tout Dublin à en faire. Oh, A. était si fière. Une merveilleuse journée qui avait fini en enfer. Rien qu’au souvenir du corps ensanglanté, A. eut la nausée.
    Avancer. C’était la seule chose à faire, pas vrai ?

    ELLE. -« Donne moi ça.»

    Sa voix fluette et mélodieuse était d’une fermeté époustouflante. Un ordre, presque une menace. Le microbe en face d’elle eut un hoquet de frayeur. Quel âge avait-il ? Peut être un an de moins qu’elle, peut être un ans de plus, A. n’aurait su le dire exactement. Et elle s’en fichait comme de sa première paire de chaussures. Tout ce qu’elle voulait, c’était le jouet qu’il tenait entre les mains. Cette poupée n’était pas à elle, mais A. s’octroyait le droit de le lui arracher des mains. Tout ce que A. voulait, A. l’obtenait. C’était peut être aussi pour cette raison que aucun enfant n’osait l’approcher. Elle était effrayante cette gamine, avec ses yeux émeraude transperçant, son pessimisme qui donnait des sueurs froides, et sa solitude. A. était aussi une menteuse, une voleuse, et une fille cruelle. Le microbe qui se tenait devant elle, le savait pertinemment.


    MICROBE 1. -« C’est….c’est-à-à-à-moi…» Glapit-il. Le microbe n’osait pas bouger. En réalité, aucun orphelin aux alentours n’osait le faire. La méchante A. était si tétanisante. Elle semblait capable de vous lancer des sorts rien que par le regard.


    ELLE. -« Plus depuis que je t'ai dis de me le donner.» La voix claire et autoritaire claqua, faisant sursauter quelques enfants.


    MICROBE 1. -« Mais-mais...»
    MICROBE 2. -« Donne le lui Lyle….elle va te tuer sinon ! Comme elle l’a fait pour Willy !»


    A. eut un sourire goguenard en entendant le deuxième microbe derrière elle. Elle n’avait rien fait à ce stupide William. Mais bien sûr, lorsqu’un enfant meurt noyé dans une baignoire, on cherche tout de suite des coupables. Et quelle merveilleuse coupable ne faisait-elle pas ? Sans même chercher des preuves, tous les enfants de l’orphelinat s’étaient mis à murmurer derrière son dos, plus qu’à l’accoutumer. A. était la tueuse, disaient-ils. Elle n’avait strictement rien fait pourtant. Mais leur imagination débordante et leur stupidité s’alliaient parfaitement pour se dresser contre elle. Une paria redoutée. C’était ce qu’elle était.

    Personne ne l’aimait, personne ne lui parlait, personne ne se souciait d’elle. Et pourtant, tout le monde avait peur de A. De plus, la de Pommery agissait si bizarrement, comme une…sorcière. Certains évènements avaient terrifié les enfants, même les adultes. Des phénomènes étranges qu’ils ne pouvaient expliquer et qu’elle-même n’arrivait à comprendre. Comment pouvait léviter une armoire alors qu’elle avait enfermé un troisième microbe qui l’agaçait à l’intérieur ? Comment avait-elle pu réussir à envoyer de la bouse de vache en pleine figure d’un quatrième microbe alors qu’elle n’avait même pas les mains sales, ni aucunes chaussures ou vêtements, après qu'il l'ait insultée et humiliée devant les autres ? Comment, par le plus grand des hasards, un dernier microbe s’était retrouvé pleins de furoncles sur le visage en se réveillant un petit matin d’été, la vieille après l'avoir poussée méchamment ? Personne ne l’expliquait, mais tout le monde pensait que cela provenait de A. Elle était leur malédiction. Même la directrice de l’orphelinat Ste Judith prenait parfois des gants avec la petite.


    ELLE. -« Toi savoir parler moi ? La poupée, tout de suiiite !» Siffla A. entre les dents à l’adresse du premier microbe. En un quart de seconde, sans qu’elle n’ait pu esquisser un seul mouvement, le microbe fut seulement à quelques centimètres d’elle, et lui tendait le jouet, tremblotant plus que jamais. A. eut un léger sourire satisfait, et arracha la poupée des sales mains infectes de l’immondice qui se tenait devant elle. La brunette au visage angélique s’en alla sans plus de cérémonie. Ignorant parfaitement tous les déchets qui la contemplaient terrorisés, alors qu’elle s’éloigna de la pièce dans une allure légère.


    ELLE. -« Tu seras à moi maintenant. Viens…on va jouer à la maman toutes les deux...» Murmura-t-elle avec adoration à l’adresse de la poupée, avant d’entrer dans son dortoir, et de refermer la porte brusquement dans un bruit sourd, qui fit sursauter les microbes et en fit pleurer d’autres.




    « Cette cruauté et cette solitude, ce n'est pas de ma faute,
    Les premiers sujets de chagrin m'ont juste servi de cuirasse contre les autres. »
Revenir en haut Aller en bas
Alcéanna de Pommery
S L Y T H E R I N

Alcéanna de Pommery


Nombre de messages : 11
Age : 32
Date d'inscription : 20/03/2009

- Wizard -
- P a t r o n us -: Un lion
- A n n é e -: Septième.
- L i n k s -: Oreste de Pommery ; Berlioz Walker ; Rebecca-June Evans.

Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Empty
MessageSujet: Re: Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. » 100.00 %   Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % EmptyJeu 26 Mar - 0:57

•• 2002 - 2009 : Renaissance.
Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % 51 Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Gg01-07
©️ birdofjune & fluides






« Notre grand tourment dans l'existence,
vient de ce que nous sommes éternellement seuls,
et tous nos efforts, tous nos actes
ne tendent qu'à fuir cette solitude.
»





    La plus grande souffrance dans notre vie est la solitude continuelle qui nous entoure. La plus grande peur de l'Homme durant son existence est d'être seul. Sa vie consiste alors à fuir cette fatalité par des rapports avec d'autres totalement superficiels. Les autres traversent notre vie, certains s'arrêtant quelques instants avant de poursuivre leur propre chemin, et nous quitter pour toujours. Parfois, ils reviennent. Parfois, ils ne reviennent pas. Certains disparitions sont plus ou moins faciles à supporter. A. avait fini elle aussi, par fuir cette solitude.

    Elle avait été une petite fille renfermée sur elle-même, une orpheline solitaire qui s'était ouverte aux autres à l'instant même où elle avait appris sa nature de sorcière. Son apprentissage avait débuté dans le Poudlard Express, lorsqu'elle s'était aperçue des comportements totalement différents qu'avaient des enfants sorciers et les enfants moldus qu'elle connaissait de l'orphelinat. La sauvageonne s'était sentie à sa place. Une impression qui s'était accrue durant toutes ces années à Poudlard. Elle n'avait jamais fait de distinction quelconque entre les maisons, aucun préjugés. En réalité, A. observait l'individu patiemment, puis se forgeait une opinion objective de la personne, comme cette soirée-là.


    20h58. Et 31 secondes. Elle entendait presque les échos des conversations des étudiants qui quittaient la Grande salle, sans aucun doute rassasiés par le festin que leur avaient préparé les Elfes. Ce n'était pas le cas de A. La jeune femme était aux abonnés absents à la Table de sa maison, ce soir-là. Pourquoi ? Juste une affaire à régler urgente. Une de ses magouilles qui restaient secrètes à tous mais qui occupait la plupart de son temps libre. Un énième mensonge.

    La jeune femme traversa les couloirs vide de Poudlard, quelques tableaux la regardaient d'un air suspicieux se demandant ce qu'une élève de Septième année à fortiori à l'heure du dîner pouvait bien faire dans les Cachots. La brunette les ignora royalement, indifférente à tous ces regards dirigés sur elle, elle continua sa route comme si de rien était. Certains tableaux la reconnaissant au bout de sept années, la saluèrent poliment, ce qu'elle fit en retour, toutefois d'un air absent. Elle consulta une deuxième fois sa montre. 21H02. Et 43 secondes.

    Bien. Ils avaient tous terminés leur repas à présent, c'était sûr et certain. Par conséquent, A. pouvait très bien aller faire un tour aux cuisines, les Elfes seraient sans doute moins occupés à débarrasser, pouvant mieux lui donner entièrement satisfaction avec ce qu'elle voulait. Une simple salade typiquement moldue ferait l'affaire, peut-être avec une pomme rouge aussi. Et un gâteau au chocolat. Et une petite confiserie. Rien que de parler de ces agréables tentations, son estomac gronda furieusement. La jeune femme entendit un petit ricanement d'un des tableaux qui avaient entendu son gargouillement, en réponse elle se contenta de lancer un regard noir au garçon peint sur le tableau : un adolescent fier d'environ une quinzaine d'années. L'oeil arrogant, le nez pointu, la tête relevé, des vêtements verts foncés...bref l'image typique d'un tableau de Serpentard. Cette fois, elle eut un léger rire. A croire que les Serpents étaient partout dans les cachots, alors qu'elle n'avait croisé encore aucun des leurs. Heureusement d'ailleurs, car si elle croisait son abominable Serpentard de demi-frère, elle allait faire un malheur. Il ne fallait jamais contrarier une femme affamée, à fortiori lorsqu'il s'agissait d'Alcéanna de Pommery.

    21h08. Arrivée à Destination. La Septième année chatouilla la poire sur le tableau qui cachait l'entrée aux cuisines, et elle pu entrer. Au même instant, des odeurs exquises vinrent chatouiller ses narines. La jeune femme s'installa sur une chaise voyant que des Elfes se précipitaient vers elle, lui demandant ce qu'elle souhaitait. La jeune femme leur répondit, et observa les Elfes s'afférer à lui préparer ce qu'elle avait demandé : Une salade verte pour avoir un tant soit peu de légumes, mais surtout un gâteau au chocolat, et divers autres desserts qu'elle n'osait même pas s'imaginer. C'était bien le problème de A., elle avait tous les sept péchés capitaux en elle et avait du mal à les contrôler. Or, ce soir-là la Gourmandise semblait prendre le dessus parmi les six autres péchés.
    Bienvenue au paradis de la Gourmandise.

    A. continuait à regarder les Elfes préparer ce qu'elle demandait, lorsque la porte qu'elle venait de traverser quelques minutes plutôt, s'ouvrit à nouveau. Surprise, elle se retourna à moitié vers la personne qui venait d'entrer dans le sanctuaire. Elle pencha légèrement la tête de côté, se demandant qui pouvait bien être cette jeune fille. A. avait toujours eu une mémoire eidétique, réussissant ainsi à retenir beaucoup d'images avec une facilité déconcertante, y compris les visages. Ce qui s'avérait un avantage indéniable pour les cours, se révélant ainsi l'une des plus studieuses et talentueuses élèves de sa promotion.


    INCONNUE. -« Salut Alcéanna.»


    Alcéanna eut un léger sourire en guise de salutation. Cette fille connaissait son prénom, mais A. n'arrivait pas en mettre un sur l'identité de la Poufsoufflienne en face d'elle. Néanmoins, cette dernière semblait souriante et sympathique, alors Anna ne pouvait que retourner cette sympathie à l'égard de la jeune fille. C'était toujours ainsi, elle analysait son interlocuteur puis se calquait à son caractère afin de s'attirer ses faveurs, voulant à tout prix lui plaire. Si un psy l'avait rencontrée, il lui aurait sans doute conclu qu'elle avait eu un énorme manque d'affection et de reconnaissance étant plus jeune – Ah ! Il aurait tapé dans le mille.
    De plus, même si la Poufsouffle n'était pas utile à l'un de ses quelconques plans pour le moment, A. ne pouvait pas se permettre d'être désagréable ou indifférente. Car après tout, il fallait toujours garder quelqu'un sous le coude, n'est-ce pas ? A fortiori une jeune Poufsoufle aussi belle que celle qu'elle avait en face d'elle. Les jolies filles étaient toujours de bon appâts pour que les autres tombent dans les pièges de A.


    ELFE. -« Pour Alcéanna de Pommery.» Dit une créature aux yeux globuleux en déposant le repas de A. devant elle, arrêtant ainsi le cours des pensées de la jeune fille. Elle le remercia poliment avant de le regarder aider les autres Elfes. Quelle solidarité. Quelle soumission aux sorciers aussi.

    Quelques secondes étaient passées dans le silence, quand les yeux émeraudes de A. se posèrent à nouveau sur la jeune inconnue. Hypocrite et calculatrice jusqu'au bout, elle eut un nouveau sourire avant de hocher la tête. Elle s'apprêtait à parler lorsqu'elle se rendit compte que l'inconnue avait entendu les paroles de l'Elfe qui avait déjà prononcé son nom. Il fallait qu'elle précise à la sixième année son surnom. C'était un bon moyen pour installer réellement une ambiance propice à la confiance.


    ELLE. -« Tu peux m'appeler Anna, tu sais.» Répondit enfin la Septième année dans un sourire éblouissant, espérant que l'inconnue soit sous le charme.
Revenir en haut Aller en bas
Alcéanna de Pommery
S L Y T H E R I N

Alcéanna de Pommery


Nombre de messages : 11
Age : 32
Date d'inscription : 20/03/2009

- Wizard -
- P a t r o n us -: Un lion
- A n n é e -: Septième.
- L i n k s -: Oreste de Pommery ; Berlioz Walker ; Rebecca-June Evans.

Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Empty
MessageSujet: Re: Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. » 100.00 %   Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % EmptyJeu 26 Mar - 2:04

•• 2002 - 2009 : Concurrence.
Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Robkrisncam Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Robnkris





« Conclusions manifest, your first impressions got to be your very best ;
I see you’re full of shit, and that’s alright
That’s how you play, I guess you’ll get through every night.
»





    BLONDIE. -« Salut Anna....» Salua timidement Sarah Buckley.

    A. restait concentrée sur le journal qu'elle lisait, ne daignant même pas adresser un quelconque regard à la jeune fille. La blonde à côté d'elle se tordit les mains, mal à l'aise. Elle n'avait jamais véritablement parlé à A. depuis ces sept dernières années. Toutes deux n'évoluaient pas dans les mêmes cercles, n'avaient même pas le même caractère, ni le même milieu : la blonde était une moldue tout ce qu'il y avait de plus normale, tandis que la brune était – à ce qu'on disait – une héritière de sang pur française. L'ignorance et l'indifférence étaient les maîtres mots de cette relation inexistante. Pourtant, Blondie avait eu le cran de faire le premier pas. Applaudissons la.


    BLONDIE. -« Alors...Hum...Tu sors avec Alec ? » Continua Blondie, d'un air avide. Les mains tremblantes de S. n'étaient rien comparés à ceux de A., qui venaient de blanchir sous l'effet de la surprise. Alec Winter ? Le premier garçon à l'avoir embrassée en troisième année, ce Winter là ? Soudain, la Poufsouffle eut tout l'attention de la jeune de Pommery.


    ELLE. -« Tu es intéressée par...lui...Tu sais, au lieu d'aller me le demander, je pense que tu devrais directement en parler avec le principal concerné. » Suggéra calmement la brunette.
    BLONDIE. -« Je te le demande à toi. » Répondit-elle d'un air méprisant, comme s'il s'agissait d'une évidence.
    ELLE. -« Je vois...» Murmura A., en haussant un sourcil.
    BLONDIE. -« Alors ?! Tu crois qu'il m'aime bien ?! » Souffla-t-elle excitée par la perspective de coller ses lèvres contre celles de celui qu'elle aimait passionnément.

    Quelques secondes s'écoulèrent dans le silence le plus total.

    ELLE. -« S'il t'aime bien ? Oh ! Il adore les filles de ton genre. C'est pour ça qu'entre nous, ça n'a pas marché. Je n'étais pas comme toi, Constance. »Répondit la jeune brune d'un ton flatteur.


    BLONDIE. -« Je ne m'appelle pas Const... »

    ELLE. -« Qu'importe. Vas le voir, et bientôt tu deviendras Mme Winter.» Répliqua A., d'un ton légèrement impatient.

    BLONDIE. -« Tu crois ?»

    ELLE. -« Hé! J'ai été sa première petite amie, et l'une de ses meilleures amies à présent ! Tout de même, je sais ce genre de choses. Nous sommes inséparables, on sait tout l'un de l'autre.» Dit-elle dans un sourire excitée, les yeux allumés d'une fausse sincérité. C'était tout Alcéanna. Faire croire aux autres ce qui était faux. « Oh, et n'oublie pas, Constance ! Il adore les filles aguicheuses et qui font le premier pas. Ou les déclarations en publiques aussi.» Ajouta la brune. Un sourire malicieux vint se scotcher sur son visage lorsqu'elle regarda Blondie s'éloigner. Elle pouvait deviner aisément les yeux de son ex qui se lèveraient vers le ciel quand il verrait Blondie arriver vers lui. Sarah n'avait strictement aucune chance. S'il y avait bien un genre de filles que Alec n'aimait pas, c'était bien le genre de la blonde Buckley. Pourquoi avoir menti alors qu'il la repousserait à coup sûr ? Pour le plaisir de voir cette Poufsouffle s'humilier, voyons ! C'était tellement jouissif et excitant que A. en frémit d'impatience, un sourire toujours lumineux sur le visage de porcelaine.
    Quoi ? Elle n'aimait pas le genre de filles superficielles et qui se prenaient pour des princesses. Alors au lieu d'afficher officiellement son mépris pour ce genre de personnage, elle jouait l'hypocrite et leur faisait des mauvais coups en douce.


    NEMESIS. -« C'est cruel.»

    Cette voix. Profonde, lente et sensuelle. Elle la connaissait plus que bien. Le sourire de A. se figea lorsqu'elle se retourna lentement. Le visage du garçon en face d'elle confirma ses craintes. C'était l'Autre. Sa némésis. Son plus grand ennemi et rival.



    ELLE. -« De quoi je me mêle ?» Répliqua-t-elle d'un ton acide, toute trace de sympathie, qui avait arboré son jolie visage en présence de Blondie, s'était soudainement évanouie. Néanmoins, malgré toute l'animosité qu'elle avait réussie à mettre dans le ton de sa voix, cela ne perturba pas le moins du monde le jeune homme qui s'installa confortablement sur l'herbe à côté d'elle. Il ignora royalement le cynisme de A., lui posant une question qui semblait l'intéresser.


    NEMESIS. -« Il y a une chose qui m'intrigue...comment vas-tu la convaincre ? Car après ce rejet humiliant, elle va sans aucun doute venir te demander des comptes. Pour elle, tu lui auras menti.»


    A. haussa vaguement les épaules, évitant le regard de son rival. Elle contempla d'un regard vide le paysage de Poudlard qui s'offrait à perte de vue devant eux. Pourquoi le lui répondrait-elle ? Ce n'était en aucun cas ses affaires. Pourtant, la jeune femme en avait vraiment envie. Tout raconter à sa némésis malgré le peu de confiance qu'elle lui témoignait, au risque donc qu'il aille raconter à tout le monde la petite manipulation que la jeune femme venait de faire à Blondie. Pourquoi donc tout avouer à son rival en sachant tous les risques qu'elle courrait ? C'était simple, et cela tenait en un mot : l'orgueil, la fierté, appelez ça comme vous le vouliez. L'égo de A. était tel que son envie d'impressionner Némésis eut raison d'elle et de sa prudence. Elle voulait le laisser bouche bée devant son ingéniosité cruelle.



    ELLE. -« Je lui dirai que je n'en savais rien, et que Alec parlait d'une autre blonde poufsouflienne avec qui je l'ai confondue. Une fameuse Constance. »


    Lorsque A. vit les prunelles de O. s'éclairer, elle comprit qu'il venait de faire le rapprochement.



    NEMESIS. -« C'est donc pour ça que tu n'as fait que l'appeler Constance durant toute votre conversation. Tu te creusais déjà un abri pour une deuxième confrontation....» Quelques secondes passèrent. « Tu es l'une des personnes les plus viles que je connaisse.»


    ELLE. -« Oh, merci du compliment, darling» Souffla-t-elle faussement agacée, elle était bien trop fière d'elle même pour rejeter la présence de O., aussi douloureuse fut-elle. Autre chose à ajouter ? J'aimerais avoir un peu d'air, tu l'empoisonnes en restant ici.»


    NEMESIS. -« Wow. Alcéanna de Pommery vient de me rejetter, j'en suis tout secoué. Donnez-moi un mouchoir que je pleure toutes les larmes de mon corps.»


    A. renifla dédaigneuse à l'égard du garçon.


    ELLE. -« Dégage.»

    NEMESIS. -« « Oh non non, ma chère. C'est toi qui dégagera de ma vie, une bonne fois pour toute.» Dit-il d'une voix basse et profondément sérieuse. Plus aucune trace d'ironie ou de troisième degré ne se lisait sur le visage de O. Les poils de A. se hérissèrent involontairement, et une haine sans nom la submergea, un courant électrique traversant tout le long de son échine. De la haine. Brute, à l'état pure.


    ELLE. -« Je te détruirai, Oreste. Avant que tu n'aies eu le temps de faire quoique ce soit à mon encontre. Je t'humilierai, et te détruirai sans aucun scrupule. »
    NEMESIS. -« Ne sous estime pas la propre soif de destruction de ton frère, ma chère. »


    ELLE. -« Tu n'es pas mon frère ! Tu ne le seras jamais. Tu n'es qu'un sale bâtard orphelin que les de Pommery ont accepté d'adopter par pure pitié. Même moi, la fille qu'ils n'ont même pas élevée, est et sera toujours plus de Pommery que toi. J'ai ça dans le sang, pas toi. » Susurra-t-elle, tout aussi menaçante que lui à présent. Leur yeux se lançaient des éclairs tandis qu'ils se contemplèrent quelques secondes, sans un mot, si ce n'est la rivalité qui les opposaient. Une rivalité si dense qui s'était transformée en haine absolue. Plus ou moins le même caractère, les mêmes buts ou presque, et la situation qui posait le plus problème : une même famille, biologique pour l'une et adoptive pour l'autre.


    NEMESIS. -« Tu as raison sur ce coup-là, sinon je serais incapable de te faire ça.»


    Si A. pensait avoir eu le dernier mot en lui balançant le fait est qu'ils n'avaient aucun gène en commun, elle n'aurait jamais pensé que cela allait se retourner contre elle. Il l'embrassait. Pas dans le sens doux et amoureux. Brutalement, passionnément presque animal. Il lui mordit rageusement la lèvre montrant à quel point il voulait lui faire du mal. Avec le peu de force qu'elle avait contre un homme de cette carrure, la de Pommery réussit à se dégager de l'emprise de O. Ils n'avaient peut être rien de familiale en commun, si ce n'est le patronyme, mais ce n'était pas une raison pour la faire souffrir de cette façon...n'est-ce pas ?



    ELLE. -« Je t'ai toujours haï, je te hais, et t' haïrai toujours ! » S'exclama A. avec dégoût en reculant vivement à quelques mètres de lui. Elle avait perdu cette confrontation.


    NEMESIS. -« Ravi de savoir que cette passion est partagée. » Répondit O. dans un léger sourire supérieur, tout en se touchant la lèvre inférieure.


    ELLE. -«Tu n'es qu'un sale...un sale pervers ! »

    Elle avait non seulement perdu la bataille, mais il fallait qu'elle perde aussi son sang froid à présent. Votre troisième guerre mondiale penche en ta défaveur, A.


    NEMESIS. -« Regarde toi dans une glace mon ange. Et malgré l'horrible apparence qu'elle te reflétera en premier lieu, tu découvrirais une laideur encore plus insupportable à travers tes yeux. Car après tout, ne dit-on pas qu'ils sont les miroirs de l'âme ?»
    ELLE. -« Je te déteste ! Toutes les fibres de mon corps réclament ta destruction, et crois moi d'ici la fin de notre scolarité Oreste, tu ne seras plus su mon chemin. Tu ne seras plus rien.»
    NEMESIS. -« Dans ce cas...rassemble tes troupes, et que le jeu commence mon ange.»


    Son diable personnel s'en alla sans plus de cérémonie, quittant le bout de parc isolé où leur confrontation venait d'avoir lui. Les hostilités ne faisaient que commencer. Que le meilleur gagne.
Revenir en haut Aller en bas
Alcéanna de Pommery
S L Y T H E R I N

Alcéanna de Pommery


Nombre de messages : 11
Age : 32
Date d'inscription : 20/03/2009

- Wizard -
- P a t r o n us -: Un lion
- A n n é e -: Septième.
- L i n k s -: Oreste de Pommery ; Berlioz Walker ; Rebecca-June Evans.

Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Empty
MessageSujet: Re: Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. » 100.00 %   Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % EmptyJeu 26 Mar - 2:13

.Pour finir ;;



    Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Kristewicon41

    Avatar: Kristen Stewart.
    Pseudo : S.
    Age : dix sept ans.
    Comment avez vous connu le forum ? par un partenariat, il me semble. ^^
    Comment le trouvez vous ? Superbe, j'adore l'intrigue. <3
    Code : Ok by Craig

    Fiche terminée. =)
Revenir en haut Aller en bas
Choixpeau Magique

Choixpeau Magique


Nombre de messages : 16
Age : 114
Date d'inscription : 14/03/2009

Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Empty
MessageSujet: Re: Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. » 100.00 %   Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % EmptyVen 27 Mar - 20:36

Une très belle fiche qui malgré la longueur se lit de manière très fluide. C'était vraiment un moment très plaisant. Enfin passons et laissons le Choixpeau décider.

Et bah on a à faire à une enfant qui est bien complexe. J'ai rarement eu à réfléchir autant sur un étudiant. Une jeunesse difficile, solitaire et sans grand amour. Un coeur meurtri, une jeune fille vaillante, déterminée, courageuse et en même temps rusé, moqueuse, manipulatrice. Hum, le choix est complexe et j'entend ta petite voix me murmurer de ne pas t'envoyer à Serpentard. Pourtant je sens en toi une grande manipulation et un esprit des plus rusé. En plus tu es une De Pommery. Hum, je ne sais vraiment pas mais je crois que ta personnalité parle d'elle même. Mais je vois aussi une grande intelligence et une envie de réussir. Je ne sais pas comment tu évolueras plus tard mais je vais t'envoyer à :

« SERPENTARD »

Poudlard est à toi maintenant =)
N'oublie pas la fiche de lien et de RP. Si tu veux poser ta candidature pour le Quidditch n'hésite pas.
Et va faire un tour sur la ChatBox, c'est le moyen le plus rapide pour se rapprocher des autres membres.
Amuse toi bien parmis nous en floodant & RPgeant =)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Empty
MessageSujet: Re: Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. » 100.00 %   Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. »  100.00 % Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Alcéanna p. ; « Dance with the devil tonight. » 100.00 %
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» oreste _ devil inside _ finish

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Immortal Missing :: Là Où Tout Prend Forme :: - Sous Le Choixpeau Magique... - :: Bienvenue à Poudlard! :: Serpentard-
Sauter vers: