| Je ne suis pas sûre de connaître la vraie vérité | Zoeey | Fiche Terminée*

"If I touch a burning candle I can feel no pain
If you cut me with a knife it's still the same
And I know my heart is beating
And I know that I am dead
Yet the pain here that I feel
Try and tell me it's not real
For it seems that I still have a tear to shed"

Feuille Number Three

La journée était ensoleillée et terriblement chaude. Valises dans les mains, air décidé et apparemment quelque peu chagrinée de me séparer des ma famille, j'allais faire un grand pas. Je savais pertinemment que mes parents seraient de nouveau devant moi en fin d'année, dans quelques mois... Mais pourtant, c'était assez dur. La première grande séparation était toujours la plus douloureuse. Cependant, une fois dans le train, on se sent un peu plus... léger. Logiquement. Mon regard parcourait tous les intérieurs des compartiments. Plus aucun n'était libre. Il ne fallait pourtant pas que je reste en dehors! Ho mais ce n'est pas vrai! Il faut justement que ça tombe sur moi! Et enfin... Ho! Une place! Prenant soin de frapper avant, j'ai affiché un petit sourire gêné en osant demander de ma voix claire et amicale à la fois:

Zoeey: «Salut! Il n'y a plus de place dans les autres compartiments, alors je me demandais s'il serait possible que je m'installe ici. Je ne suis pas embêtante, je t'assure et je jure de ne pas t'embêter si tu as besoin de te reposer.»

Inconnue: «Ho mais bien entendu! Viens, j'en ai un peu assez d'être toute seule. Normalement mon père devait venir me rejoindre, mais comme il est parti avec ces crétins de copains, vas-y, installe toi. Moi c'est Kate, mais tu peux me surnommer Cat's!» me répondit-elle en me tendant la main.

Zoeey: «Enchantée de faire ta connaissance Ka... heu... Cat's. Mais au fait... Pourquoi... Pourquoi est-ce que tu te fais surnommer «chat?».

Au moment où elle s'apprêtait à me répondre, je me souviens avoir entendu le bruit sourd de la porte du wagon. Sursautant, j'ai tourné la tête vers la personne qui se trouvait sur le seuil. C'était un garçon. Il semblait être âgé d'un ou deux ans de plus que moi. Sans mentir, il avait ce petit quelque chose qui faisait de lui un garçon différent des autres... Je ne saurais dire quoi, mais il le possédait. Son regard d'un bleu étoilé s'est tourné vers moi. Et là, je me suis sentie comme ridicule. Pourquoi me fixait-il ainsi? Intimidé, j'ai détourné le regard pour fixer Kate. Mes pupilles voulaient tout dire. «Mais qu'est-ce qu'il veut celui-là? Et qui c'est d'ailleurs?!»

Kate: «Peter je t'ai déjà dit de frapper avant d'entrer!» s'écria t-elle, irritée.
Peter: «Désolé, mais je croyais que nous ne serions que deux dans le compartiment. Les soeurs ne sont décidément plus ce qu'elles étaient auparavant... Bon, hé bien, je vais te laisser avec ta... nouvelle amie Cat's.»
Après m'avoir fixé quelques dernières secondes, il a refermé la porte et est parti rejoindre son petit groupe de copains. Mon regard interrogateur était toujours braqué sur Kate, tandis que je tentait de savoir pourquoi il m'avait fixé de telle manière. Voyant mon trouble et semblant le redouter, j'ai senti que les poings de ma voisine se serraient. Et elle a enchaîné comme pour argumenter ses gestes.
Kate: «Ne fais pas attention à mon frère... C'est un vrai imbécile quand il s'y met! Sa principale occupation est de fixer les personnes qu'il ne connait pas.
Oui, je sais, c'est complètement débile, mais quand il s'y met... Je n'y peux pas grand chose. Mis à part quand je m'empare d'un bon vieux et gros marteau, mais là, c'est autre chose.»

Un sourire gêné était venu se loger aux coins de mes lèvres. Un quoi? Mais de quoi voulait-elle parler? Un marteau? Qu'est- ce que c'est encore que ce truc? Faire mine de comprendre. Oui, c'est cela. Kate a tourné la tête, plongée dans ses pensées. La suite du voyage s'est déroulée dans ce silence pesant et terriblement douloureux pour moi.

Arrivée sur les lieux, mes yeux ce sont grands ouverts. Qu'est-ce que c'était grand... et tellement beau! Mes parents ne m'avaient pas menti en me précisant que Poudlard était réputée pour sa magnifique architecture et ses professeurs tous plus doués les uns que les autres. Ma tête se tourna brusquement vers des garçons qui s'amusaient à se moquer du nom et du «statut de sang» d'une élève. Une fille. Je l'avais vu dans le train avant de descendre. Elle se nommait Mélinda. Mélinda Hips. Oui, il faut de tout pour faire un monde et sans grande difficulté je pouvais deviner que les crétins qui osaient se moquer d'elle iraient à Serpentard. La maison des élèves pervertis et assoiffés de pouvoir. La grande salle. Pleine de dorure et de décorations. La répartition dans les différentes maisons, allait pouvoir commencer.

Après plusieurs minutes d'attente, mon nom fut enfin crié. Aucune réaction de la part de mes camarades, mais pourtant, j'étais énormément stressée. Kate me poussant légèrement pour me faire avancer plus vite, ce n'était pas le moment de déraper! Quand je fus enfin arrivée devant la chaise où trônait le chapeau, une femme m'a demandé de m'asseoir afin de continuer. Un frisson me parcourut le dos quand la «créature» s'agita sur ma tête.

Quand le verdict fut prononcé, j'ai eu un énorme sourire et je suis directement allée m'asseoir à la grande table faîte pour la maison des bleus et argents. C'était bon, j'étais passé, et maintenant, tout ce que j'espérais, c'était que ma nouvelle récente amie passe ce cap. De tout mon coeur je voulais qu'elle vienne aussi à Serdaigle, histoire que notre histoire aille plus loin, en espérant qu'une vraie amitié aurait pu se lier entre nous. Et comme pour compromettre mes plans, Kate fut envoyée chez les détestables Serpentards?! Ma première année fut pour moi la plus compliquée en phase d'adaptation. Heureusement que j'avais avec moi Kellan. Malheureusement, suite à ma grande déception, je n'étais pas allée dans la même maison que lui. Qu'est-ce que j'aurais aimé passer plus de temps avec lui, être dans la même salle commune que lui, faire mes devoirs avec lui... Haaaaa... Le rêve. Le destin en avait pourtant décidé autrement et je devais sans aucun jugement me plier à ses volontés. Mais qu'est-ce que j'aurais quand même aimé être chez les Poufsouffles! Le cours de divination était pour moi le plus ennuyeux et le moins intéressant. [size=16][justify]Quant à celui qui me passionnait le plus, ce n'était autre que le cours de «DFCM» (Défenses contre les forces du mal). Le professeur expliquait plutôt bien, la matière étant entraînante et la plupart du temps, c'était des travaux fait avec les baguettes qui servaient de cours. Le bonheur quoi. Entre deux cours j'arrivais à apercevoir mon cousin. Rha... Mais quand est-ce que j'allais réussir à penser à autre chose qu'à lui? Mais mince à la fin! Il devait faire sa vie et moi... moi la mienne et puis... et puis c'est tout! La méfiance de Kellan aux abords de Kate et Peter ne m'avait pas échappé. Je sentais qu'il ne pouvais pas les voir. Cependant, j'ignorais encore pourquoi. Pourquoi alors qu'il ne semblait même pas les connaître? A moins que... si? Ma deuxième année. Alors là, c'était comparable à la belle et magnifique vie de la poupée la plus connue dans le monde des moldus: Barbie! Incroyable de voir comme les années pouvaient varier. Je n'en étais qu'à ma seconde année d'étude à Poudlard, pourtant, j'en voyais des mûres et des pas vertes! Les accusations contre les sangs «impurs» continuaient. Qu'est-ce que j'étais tranquille moi, pas de problème pour cette histoire. Or, il m'était parfois insupportable d'entendre les moqueries d'élèves tous plus acharnés les uns que les autres. C'était inévitable, ils avaient peur de passer de l'autre côté du miroir en prétendant être un traître à leur sang. Quelles bandes de lâches! Certains se frayaient un chemin et osaient insulter leurs camarades alors qu'eux mêmes n'étaient pas très clairs dans tout cela. Un véritable charabia. Mais ce n'est pas pour autant que mon année allait être ternie! Ho non! Les minables de Serpentard ne viendraient pas gâcher cette bonne année! Je passais la plupart du temps avec mes deux meilleurs amis: Kate et Peter. Etant frères et soeurs, ils n'avaient pas réellement de mal à se retrouver. De plus, par le plus grand des hasards, nous étions tous les trois dans la même maison! Si ce n'est pas formidable ça? Son frère s'était rapproché de moi à une allure folle et j'avais moi même beaucoup de mal à comprendre ce qui arrivait. Enfin... Je n'allais tout de même pas m'en plaindre!

Passer plus de temps avec eux qu'avec mes autres amis... Durant cette année, j'ai également assumé le fait que mon père était parti. Ma mère détruite. Complètement détruite. Je n'ai plus jamais fais confiance aux hommes... Plus jamais. C'est à partir de ce moment là que j'ai commencé à m'éloigner de la gente masculine, me fermant complètement au monde extérieur. Certes, c'était peut-être un tort de ma part... Mais je ne me sentais plus vraiment capable de baser ma vie sur un homme. Même les garçons qui sont autour de moi, ne bénéficient pas facilement de mon entière confiance. Que pourrais-je y faire? Mes amis sont là pour moi oui... Mais suite à ce qu'il s'est passé, on peut dire que nous n'avons pas les mêmes décisions et que ça a tendance à lancer une polémique entre nous. Ho oui, nous nous entendons bien, mais c'est ce secret qui a tendance à jeter des froids. Moi je suis pour oublier ce que nous avons vu. Je suis pour oublier toute cette histoire. Je ne sais pas si c'est mal ou bien... Juste le mieux à faire! Se retrouver mêlé à des affaires que nous n'avons pas déclenché pourrait encore plus m'affaiblir. A cause de tout cela, je préfère me concentrer sur mes livres. Des livres, oui. Ils ne parlent pas. Ne bronchent pas. Ne bougent pas. Les compagnons idéals. Cependant, s'il y a bien une chose qui me gêne avec les bouquins de Poudlard... C'est qu'ils sentent parfois le renfermé! Quelques fois, des retours en arrière se font sentir, et je ne peux que fermer les yeux pour mieux les encaisser et revoir encore et encore les actions effectuées.C'était comme si... comme si je revivais tout cela une deuxième fois. Plusieurs morceaux qui se découpent dans chacune de mes paroles... Qui s'incrustent sans demander l'autorisation. La salle commune est mon domaine. Ou de temps à autres, il se peut que je me promène dans le parc, afin de me détendre l'esprit. Mon regard parcourt les fines branches des arbres, se dirige vers le ciel et laisse paraître mes sentiments. Des sentiments tellement dédoublés. Je ne sais plus vraiment où j'en suis. Que dois-je faire pour retrouver celle qui dormait auparavant en moi? Mes yeux se ferment. La Zoeey d'avant n'est plus présente à cause de ce père qui n'aura pas supporté la vérité. Mais pourquoi? Pourquoi est-ce qu'il est parti comme cela? Avait-il peur que nous lui jetions un sort? Plus de Peter. Je ne veux plus le voir. Sa fascination pour moi me rendait toute chose dans le temps, mais cependant, maintenant je me souviens de cette froideur qui régnait sur son corps. Je ne veux plus le voir. Plus jamais. Les seuls garçons qui pourront me fréquenter seront ceux que je porte dans mon estime depuis quatre ans. Nous formons un groupe. Nous sommes six. Bien entendu, il y a des filles. Mais pensez-vous que je perds mon temps à faire du shopping avec elles? Que je passe mon temps à regarder les flocons tomber du ciel avec elles? Non... A vrai dire, il est très rare de nous voir ensemble. Attention! Cela n'empêche pas le fait que nous nous entendons à merveille! Mais avec certaines distances, tout de même... Distance qui finira peut-être par m'isoler ou me tuer, mais je m'en fou royalement. N'oubliez pas le fait que je sois timide, réservée, bouquineuse... Une vraie Serdaigle. Le Chapeau magique avait longuement hésité sur le fait de m'envoyer dans les autres maisons... Mais finalement, il m'avait envoyé à Serdaigle, la maison des têtes pensantes. Craig S. Henson. Le seul homme qui pourrait peut-être parvenir à... Non, qu'est-ce que je suis en train de raconter. Il est vrai qu'à plusieurs reprises je suis tombée sous son charme mais... Je ne me vois pas subir la même situation que ma mère et devoir tout reprendre à zéro. Non, je ne veux pas... Dans le fond de mon coeur, je vois très bien ce qu'il veut faire. Le Poufsouffle cherche à me faire «lâcher» tous les livres que je tiens dans les mains. Il veut que je me relâche le plus possible. Que j'oublie. Que je m'amuse. Du travail! Il a bien du courage le pauvre! Enfin, une chose qu'il me serait possible de critiquer: son côté immature. Craig ne pense qu'à faire la fête, danser, boire... Comment savoir où donner de la tête quand on est plus plongé(e) dans ses romans et compagnie? Je préfère milles fois passer des heures à lire, plutôt que de faire la fête! Passons aux deuxième garçon que je ne peux que bien connaître: Nate S. Eckersley, mon meilleur ami. Mon frère. Inséparables. D'après mon point de vue, nous sommes inséparables. Certes, il est vrai que je suis plutôt faible face aux gens qui osent me faire du mal, mais je sais que je pourrais toujours compter sur lui en cas de problème. N'allez surtout pas croire que je me plais à me mettre dans des histoires pas possibles! Ho non, bien au contraire! J'aimerais beaucoup moi, savoir me défendre toute seule et éviter les ennuis à Nate... Je vous adore même si je ne le montre pas! On se retrouve dans le RP? Allez, c'est d'accord! ^^

Feuille Number Five

------FlashBack------

«Ma chérie,
Je risque de rentrer tard ce soir, excuse moi. Mais le dîner est prêt, tu n'auras qu'à donner un petit coup de baguette sur la porte du placard. Papa ne rentrera pas non plus très tôt et comme je n'ai pas envie que tu meurs de faim, je me suis avancée en t'achetant des tonnes de «guimauves», tu sais cette nourriture moldue? Allez, il est temps pour moi d'aller au ministère, à ce soir!»

Bisous
Maman

Généralement chez moi, c'est toujours comme ça. Jamais je n'ai su instaurer mes propres limites. Mais maintenant, je regretter ces années où je n'ai pas été dans la capacité de partager des moments avec mes parents... Tous les enfants que je croisais s'amusaient, rigolaient, courraient. Pourquoi est-ce qu'il faut toujours que les mauvaises choses m'arrivent à moi? D'accord, je n'ai peut-être rien fait pour arranger les choses, mais c'est comme cela, je préfère ne plus trop y penser. Auriez-vous une solution pour tous ces mots qui parviennent à me hanter?

En pleurs, je l'ai regardé, tellement terrifiée par la réaction qu'elle était elle même en train de me faire subir. Pourquoi j'avais bougé son sale tas de papiers? Parce qu'il n'avait rien à faire là! Papa lui avait déjà dit de ne pas fourrer ses affaires n'importe où, et pourtant.. elle l'a fait! Et maintenant, comme c'est bien connu, c'est moi qui en paye les conséquences?! Les larmes aux yeux, je l'ai regardé et ma colère est sortie sans que je puisse y faire quelque chose.

Vexée et parallèlement chamboulée, je me suis empressée dans ma chambre, sachant pertinemment que ma mère ne chercherait même pas à me rattraper. Un jeu? Ho non, ça n'a vraiment rien d'un jeu! Vous pensez qu'on se dispute avec quelqu'un rien que pour rigoler, vous? Mon énervement était tel que je n'avais même pas fait attention au gros tas que je tenais encore dans mes bras. CE problème. CE machin qui avait causé un froid entre moi et ma maternelle. CE truc qui allait passer par la fenêtre! Oui, d'accord, j'ai toujours été très douce, rêveuse, sympathique, mais par contre, quand on me prend au dépourvu et que je ne suis pas okay sur un sujet, je n'hésite pas à affirmer haut et fort ce que je pense! Ne venez surtout pas me parler quand je suis dans cet état d'esprit, car je peux être très violente et... émouvante. Mes sentiments sortent facilement et c'est d'ailleurs la chose qui m'agace le plus chez moi, dans mon caractère. Mes parents ne font rien pour arranger les choses, notamment ma mère. Mon sentiment d'injustice ne s'arrange pas quand j'ose lire les lettres posées sur la table de cuisine. ELLE ne se rend pas non plus compte que.. je ne suis pas encore a POUDLARD! Bien que mon désir d'entrer dans cette prestigieuse école m'étouffe. Mon regard se promène sur mes pans de mur pendant que je me laisse glisser contre la porte, me recroquevillant. Dans quelques heures, mon père fera son apparition,et maman fera mine de rien. Pourquoi est-elle si cruelle avec moi alors que mon père lui est un véritable agneau? Elle ne le mérite pas. Les heures passent... il n'est toujours pas rentré. Je m'endors. Une voix m'appelle dans ma tête. Elle me crie de ne surtout pas baisser les bras, d'aller de l'avant. Le trou noir. Le lendemain matin, ma vie bascule. Regards interrogateurs. Pas faim. Ma vie bascule. Pas de bruit. La porte s'ouvre. Des choses sont étendues sur la table. Ma mère pose un air triste sur moi tandis que mon père lui.. semble intrigué par une chose me concernant. Pourquoi n'est-il pas pas venu me réveiller, hier soir, lorsqu'il est revenu? Ho mais oui... C'est peut-être parce qu'il n'a pas réuss à ouvrir la porte, vu que... j'étais toujours calée contre la porte de ma chambre.

«J'ai voulu monter te chercher pour manger, hier soir mais ta mère m'a dit que tu étais partie dormir.»

«Dormir? Moi? J'ai dormi?»

«Tu es montée tellement vite dans ta chambre que... hé bien, je pensais que tu dormais, voilà tout.»

«Bien, je crois que je ne vais pas déjeuner. Je n'ai pas faim»

«Mais...»

«Laisse la sortir, elle a besoin de se rafraîchir les idées.»

------ Fin du FlashBack------

Une jeune demoiselle passionnée de lecture, calme, studieuse…Une seule maison ne peut que te convenir :

« SERDAIGLE ! »

Soit la bienvenue à Poudlard !
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